Daily Archives: June 13, 2007

Conseil des ministres : Chambardement spectaculaire

au sein des Fardc, de la Police nationale et des Services de sécurité !
 

Le Palmarès

13/06/2007

 

kisempia.jpgKisempia quitte l’Etat-major général des Fardc. Il est remplacé à ce poste par le lieutenant général Kayembe Mbandankulu Dieudonné. Il s’est tenu à la Cité de l’Union Africaine, une importante réunion du gouvernement, présidée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange qui avait, bien sûr, à ses côtés le Premier ministre, Antoine Gizenga. C’est un véritable nettoyage des écuries d’Augias dans l’Armée, dans la Police Nationale et dans les Services de sécurité, que cette réunion a abouti. Découvrez la quintessence de ce chambardement dans ce compte rendu fait à l’issue de la réunion par le ministre de l’information et porte-parole du gouvernement, Toussaint Tshilombo Send.

Le Conseil des ministres s’est réuni le mardi 12 juin 2007 à la Cité de l’Union africaine sous la haute direction de Son Excellence Monsieur Joseph Kabila, Président de la République, Chef de l’Etat, dans une session extraordinaire. L’ordre du jour comptait quatre points à savoir :

Communication de Son Excellence Monsieur Antoine Gizénga, Premier ministre, chef du gouvernement; Poursuite de l’analyse et adoption des projets des lois;
Etat des lieux de la Cei; Mise en place au niveau des Forces armées de la Rdc, de la Police nationale et des services de sécurité. Abordant le 1èr point, Monsieur Antoine Gizenga, Premier ministre, chef du gouvernement, a rappelé aux membres du Conseil les principes édictés parle Président de la République, Chef de l’Etat, aux membres du gouvernement, lors de laPremière réunion du Conseil des ministres de 10 mars 2007. S’agissant du 2ème point, le Conseil des ministres à poursuivi l’analyse des projets des lois relatifs à la décentralisation territoriale, administrative et politique de la Rdc, à l’organisation, attribution et fonctionnement de la Commission électorale indépendante (Ceni), au financement des partis politiques, aux amendements, à la proposition des lois portant statuts, droits et devoirs de l’opposition politique en Rdc enfin, à la protection du patrimoine routier national.

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Nkunda: ses plans en exclusivité pour «le Soft International»

Le Soft

13/06/2007

 

gl_laurent_nkunda.jpgSept jours dans le maquis du Nord-Kivu avec le Général casse-tête. L'homme se démarque du RCD-G, s’explique sur ses guerres, mouille ses ex et réclame le pouvoir. Il estime avoir l’expertise nécessaire que le Gouvernement ne dispose pas. Se défend sur le terrible massacre de Kisangani et implique la hiérarchie du RCD-G. Il réclame l’application de la loi d’amnistie et le retrait du mandat d’arrêt international. Sur la menace du ministre Tchikez, il dit avoir réagi auprès du Chef de l’État Joseph Kabila Kabange. Il se présente comme le justicier du peuple et se dit prêt à aller combattre là où le devoir l’appelle. Il, qui? Laurent Nkunda. Batware? Non, Mihigo, nous dit-il. En exclusivité pour «le Soft International».

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Les jeux troubles de la « Françafrique » confirmés.

L'Humanite

12/06/2007

 

 

 

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Rwanda 1994 . Des témoignages corroboreraient les accusations de trafic d’armes et d’intervention de militaires français en faveur du camp génocidaire.

La commission créée par Kigali et présidée par Jean de Dieu Mucyo, ex-ministre de la Justice, concernant le comportement des autorités françaises lors du génocide perpétré au Rwanda en avril-juillet 1994 a entamé au printemps sa troisième phase d’auditions, consacrée essentiellement aux expatriés. Selon des informations ayant filtré du huis clos, les témoignages confirmeraient certaines accusations déjà formulées : ventes d’armes clandestines et intervention directe de militaires français au côté des FAR (forces armées rwandaises) et des milices Interahamwe, fer de lance des massacres.

Trafic d’armes. Martin Marschner von Helmreich, hommes d’affaires allemand, était alors en liaison avec la Caisse centrale de réassurance (CCR, organisme couvrant des risques allant des calamités agricoles à ceux de l’armée française à l’étranger) avec laquelle il avait signé une convention de courtage financier faisant de lui l’un des principaux partenaires de cette instance dépendant du Trésor public.

Il assure que, le 29 août 1994, la CCR l’informait avoir « perdu » un milliard des francs français appartenant à sa filiale Rochefort Finances. Quinze jours plus tard, le trou était comblé par le Trésor public sans que la moindre explication ne soit donnée. Une partie des fonds détournés aurait transité par la BNP et servi à l’achat d’armes à destination des forces génocidaires. « Ce qui est intéressant, insistait-il devant la commission, c’est de constater que moi, qui cherche où est parti l’argent de mes clients, je tombe sur un numéro de compte à la BNP et que vous, qui cherchez d’où est venu l’argent qui a financé les livraisons d’armes aux FAR, vous tombez sur le même compte… » À la direction de la CCR de l’époque, « tous savaient (et) ont agi en connaissance de cause », accuse Martin Marschner, concluant à une implication financière directe de l’État français dans la guerre civile.

De son côté, le colonel belge en retraite Walter Ballis, ancien officier de la MINUAR (casques bleus), affirmait que des soldats français, « déguisés en civils », étaient restés au Rwanda après que leur contingent avait quitté officiellement le pays à la mi-décembre 1993. « Notre cellule des renseignements faisait état des camps d’entraînement où des instructeurs français apprenaient aux Interahamwe des éléments de combat et de la guerre », ajoutait-il. Accusation également formulée par Pierre Jamagne, coopérant belge au Rwanda entre 1991 et 1994 (projet de carte pédologique), se faisant par ailleurs l’écho de témoignages concernant des livraisons d’armes aux FAR alors que ceux-ci évacuaient le pays, donc jusqu’au dernier moment du génocide. Enfin il déclarait que lui-même et ses collègues avaient vu, deux ans plus tôt (mai 1992), des militaires français en tenue de combat « se diriger vers la ligne de front dans le nord du pays ». Notamment dans les secteurs de Byumba et Ruhengeri, précisait-il.

Jean Chatain
édition du 11 juin 2007.
1er édition

 

L'Humanite

Un défilé pour exiger la lumière sur le meurtre d’une Rwandaise dans un TGV à Genève.

Swissinfo

11/06/2007

 

ange_mugeni.gifPlus de 400 personnes ont défilé dans les rues de Lyon, en France, en mémoire d’Ange Mugeni, une jeune Rwandaise de 21 ans. Cette étudiante avait été retrouvée morte dans les toilettes d’un TGV à Genève il y a une dizaine de jours.

Elle a été retrouvée agonisante dans les toilettes d’un TGV arrêté en gare de Genève, par l’équipe de nettoyage. Les secours ne sont pas parvenus à ranimer la jeune Rwandaise, à côté de laquelle se trouvait un couteau ensanglanté.

Vêtus de blanc – couleur du deuil au Rwanda -, les manifestants, en grande majorité des Africains ou des Français d’origine africaine, ont brandi des panneaux "A la mémoire d’Ange", ou espérant "Ange, Repose en paix !".

Tenant des ballons gonflables blancs ou des bouquets de roses blanches, ils ont défilé quasiment en silence jusqu’à la Gare de la Part-Dieu, d’où la jeune femme est censée avoir pris le train pour la Suisse mercredi 30 mai.

Elle a été retrouvée agonisante dans les toilettes d’un TGV arrêté en gare de Genève, par l’équipe de nettoyage. Les secours ne sont pas parvenus à ranimer la jeune Rwandaise, à côté de laquelle se trouvait un couteau ensanglanté.

A l’heure actuelle, la police de Genève a seulement retracé l’itinéraire de la jeune femme grâce à un appel à témoins passé le 4 juin. Son corps a été rapatrié vers le Rwanda.

 

Swissinfo

MONUC : Une plaisanterie de mauvais gout dans sa note d’information aux médias.

El Memeyi Murangwa 

12/06/07                                                        

 

monuc_et_les_elections_en_rdc.jpgIncroyable, c’est à croire que les paisibles citoyens qui trouvent la mort dans le Nord et Sud Kivu sont victimes des fantômes.  Le calcul militaire congolais devient contagieux, le chef de la mission de la MONUC ose confirmer par ses services, d’une réduction sensible des éléments armés étrangers sur le territoire de la RDC ! Non seulement les FDLR et Interahamwe recrutent devant les casques bleus, mais aussi une nouvelle ethnie venue du Tchad, les Mbororo sont armés et défient l’autorité provinciale du Bas-Uélé dans la province orientale.  A cela s’ajoute-les LRA Ougandais, devenus indésirables au Sud Soudan, établis depuis deux semestres en Ituri.  La MONUC ne fait même pas mention des militaires angolais dans la province du Bas Congo ne répondant pas à la hiérarchie militaire FARDC.  Ce mouvement des troupes s’observe partout sur les frontières perméables, devenues des véritables plateformes de trafic d’armes contre les matières précieuses de la RDC.  Que signifie réduction, pour la MONUC ? Faut-il dire, renfort, Monsieur le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU !

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