Daily Archives: July 26, 2007

Face aux syndicats ce vendredi 27 juillet : De gros ennuis ont commencé pour Gizenga !

La Prospérité
27/07/07

 

antoinegizenga.jpgAprès la grève des Régies financières qui a privé pendant 10 jours le Gouvernement des moyens de sa politique, le Premier ministre, Antoine Gizenga, et les membres de son équipe doivent faire face à un mouvement d’humeur de l’Intersyndicale de la RDC, une structure qui regroupe en son sein 12 syndicats ayant pignon sur rue. CSC, UNTC, OTUC, CDT, Solidarité, CTP, FOSYCO, SOPA, NDS, Actions, FGTK et ATC.

C’est pour tenter de désamorcer cette grève en perspective aux conséquences incalculables que Gizenga rencontre ce vendredi 27 juillet les syndicats.

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Diaspora: Message de remerciements de Lydia Mutyebele après les élections en Belgique en juin 2007.

Lydia Mutyebele
26/07/07
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Message de remerciements de Lydia Mutyebele après les élections en Belgique en juin 2007

Message de remerciements de Lydia Mutyebele après les élections en Belgique en juin 2007

via le fouineur: ContacteCC

 

 

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RDC: Est-ce possible de dorer le blason du Nazisme ?

Kankindi Antoinette

Nairobi, 26/07/07

 

ignace_murwanashyaka.jpgW.E. Burghart Du Bois écrivait, il y a si longtemps,  que « la présente génération des américains des Etats du Sud n’étaient pas responsable des horreurs du passé (commis contre les noirs par leurs ancêtres), et qu’ils ne pouvaient être ni hais ni blâmés pour ce fait ». Il pensait sérieusement que l’on ne pouvait pas imputer les horreurs de l’esclavage dans les Etats du Sud à tous les blancs de manière indiscriminée. Il faisait une distinction très intéressante. Par exemple il précisait que le blanc du sud ignorant haïssait le noir purement et simplement. Les travailleurs blancs avaient peur de la compétition du noir, les hommes d’affaires voulaient le maintenir dans son état de main d’œuvre bon marché (ce qui continue à être le cas d’ailleurs d’une certaine manière). Les blancs instruits voyaient dans le progrès du noir une menace contre le leur. D’autres, normalement les fils de ses maîtres, souhaitaient l’aider. Ils avaient tous en commun la peur de voir le noir se développer et cette peur  finissait par les convaincre de le maintenir en état d’esclavage ou simplement de le persécuter et le lyncher.  Il est prudent de se ranger du coté de l’illustre anti-esclavagiste et pionnier des penseurs noirs, surtout quand il faut analyser l’épineuse question des fameux auteurs du génocide rwandais – devrait-on les appeler les Nazi africains pour réveiller une opinion publique apparemment endormie ?- qui continuent leur besogne au Nord et au Sud du Kivu. Leurs enfants nés depuis 1994 sur le sol congolais ne sont pas coupables de génocide très certainement.

Par contre la hiérarchie militaire des FAR, dans l’entre-temps transformée en structure qui se veut politico-militaire sous le nom populaire de FDLR, est absolument coupable de ce qui s’est passé au Rwanda en 1994 et de ce qui se passe à  l’Est du Kivu depuis lors. Leur haine contre les tutsis est aussi inexplicable que l’acharnement des Etats du Sud de la Confédération, qui deviendrait plus tard les Etats-Unis, contre les noirs en plein mouvement anti-esclavagiste. Il ne s’agit pas ici d’une comparaison simplificatrice. La différence se trouve cependant sur un point crucial : les victimes de la violence et de l’injustice. Dans le contexte de l’esclavage tout est clair. Dans le contexte des génocides du XX siècle, on n’en est plus certain du tout. Les congrès niant les horreurs du Nazisme, ne fut-ce que pour combattre l’existence d’Israël comme Etat, se multiplient d’année en année. Un nombre de pseudo historiens révisionnistes s’évertuent à  nier l’holocauste. Comme s’il était possible de redorer le blason du nazisme !

 

 

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Nouvelles violences au Sud-Kivu.

Marie-France Cros

25/07/07
 

sud_kivu.pngL'armée a lancé une offensive disproportionnée contre des mutins. La communauté dont ils sont issus, les Banyamulenge, fait l'objet d'exactions graves. Le sort de cette ethnie a déjà été à l'origine de la première guerre du Congo.

Depuis la mi-juillet, de nouvelles violences armées ensanglantent le plateau de Minembwe (Sud-Kivu), où vit la minorité des Banyamulenge (Tutsis congolais). Leur sort a déjà été à l'origine du déclenchement de la première guerre congolaise (1996-1997).

Le plus connu d'entre eux, Me Azarias Ruberwa, président du Rassemblement des Congolais pour la démocratie (RCD, ex-guérilla appuyée par le Rwanda, devenue parti politique), jette "un cri de détresse" au sujet des habitants de cette région.

Mutins et réfractaires

Le 10 juillet, l'armée congolaise a lancé 2 500 de ses hommes contre 150 à 250 mutins retranchés sur le plateau de Minembwe. Il s'agit d'ex-troupes de Jules Mutebusi (mutinerie de 2004) ou en rébellion contre Patrick Masunzu (ex-rebelle, intégré aujourd'hui à l'armée).

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