Nord Kivu : Les Parlementaires recommandent l’arrêt des opérations contre les FDLR.

El Memeyi Murangwa

02/05/07

 

nkundasourire.jpgDans le rapport des parlementaires provinciaux sur la sécurité au Nord Kivu, au chapitre des recommandations (2.6.5.), ceux-ci sans rire proposent au gouvernement de la RDC de suspendre l’opération de traquage des FDLR, en attendant écrivent-ils, de planifier des stratégies en vue d’une action de grande envergure qui aboutira à l’éradication de ce phénomène sans mettre en péril la population civile.  Ceci équivaut à donner un champ libre à ces force négatives pour continuer à exterminer la population autochtone comme c’est présentement le cas au Sud Kivu au risque de hisser un autre drapeau et d’ériger des barrières payants, comme se fut le cas dans les environs du camp de Mugunga en octobre 1996.

 Tout laisse croire que la protection de ces hors-la loi s’étend désormais dans le carré des législateurs provinciaux subissant l’influence des certains ténors connus se trouvant a l’assemblée nationale.  Ceux-ci défendent becs et ongles les interahamwe et FDLR, rendus célèbres par le génocide de 1994 au Rwanda.  Vous vous souviendrez que le groupe parlementaire conduit auprès du chef de l’état congolais a eu à formuler la même demande (laisser les interahamwe tranquille) étonnant l’opinion nationale sur ce problème devenu cauchemardesque.

Le non dit, c’est plus la haine viscérale à l’égard de ceux qui composent les brigades mixées que les tenants du Statu quo (xénophobes) veulent voir mutés en dehors du Nord Kivu pour pérenniser  la persécution contre l’ethnie minoritaire détentrice du grand cheptel et des espaces vertes qu’il tiennent à spolier.  Que sont devenus les militaires originaires de cette partie de la république  dans la nuit du 12 au 13 aout 1998 à travers les grandes casernes du pays ?  Les autorités actuelles ne peuvent répondre à cette question de peur de voir le fleuve contredire  leurs propos.  Ces`militaires après avoir été massacré par leurs compagnons d’armes (Camp CETA, Camp Kokolo, Camp Tshatshi, Base de Kamina …) furent jeté  sur ordre du commandement suprême des FARDC dans le fleuve Congo. 

Faudra t’il que la nation congolaise se fasse hara kiri en abandonnant une partie du pays aux mains de ces groupes armés étrangers que la MONUC avec ses 17.000 hommes et arsenal sophistiqué n’est pas parvenu a mettre hors d’état de nuire ?  Heureusement que la population commence à percevoir le danger et fait de son mieux pour éviter de tomber dans les erreurs du passé. 

Oubli ou maladresse, le rapport fustige timidement le comportement des officiers généraux et supérieurs des FARDC, qui détournent la solde des militaires et dont la preuve  palpable se trouve sur les listes fictives de paie. 

Les nombreuses attaques paraissant contre le Général Laurent Nkunda Mihigo et les brigades mixées sont à mettre au compte de ceux qui sont contre la dynamique de réconciliation animée par le CNDP.  Le gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku s’en est rendu personnellement compte lors de la cérémonie ultime à Kitchanga, véritable oasis de paix pour les ethnies vivant en parfaite communion d’esprit.   

 

 

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