Category Archives: Burundi

Burundi: le chef de la rébellion renonce à la “lutte armée”

AFP

18/04/09

 

pierre_nkurunziza_et_agathon_rwasa.jpgRUBIRA (BURUNDI) – Le chef de la rébellion burundaise des Forces nationales de libération (FNL), Agathon Rwasa, a annoncé samedi renoncer à "la lutte armée" au cours d'une cérémonie symbolique de "démobilisation" après plus de 13 ans de guerre civile, a constaté un correspondant de l'AFP.

"Je viens d'être démobilisé comme le stipulent les accords que nous avons signés avec le gouvernement (…) c'est la conclusion des négociations et du processus de paix", a déclaré à la presse Agathon Rwasa à la fin de la cérémonie, organisée dans un camp de rassemblement de ses combattants à Rubira, à une vingtaine de kilomètres de la capitale Bujumbura.

"Cette cérémonie signifie qu'on renonce à la lutte armée et qu'on va se consacrer à la lutte politique (…) les Burundais peuvent être tranquilles, nous n'allons pas reprendre la guerre", a lancé le chef des FNL, devant des représentants de la médiation sud-africaine, de l'ONU, de l'Union africaine (UA), du corps diplomatique et plus de 4.000 rebelles rassemblés depuis quelques semaines dans ce site.

Agathon Rwasa, jusqu'ici commandant en chef des FNL, a symboliquement remis son arme – un fusil d'assaut kalachnikov – à un soldat sud-africain, avant de subir un examen médical, puis d'être enregistré et de recevoir "carte de combattant démobilisé".

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Burundi: un Hutu pour la première fois à la tête de l’armée.

AFP

16/04/09

 

burundi_flag.gifBUJUMBURA (AFP) — Le Sénat du Burundi a approuvé à une large majorité jeudi la nomination, au poste de chef d'état-major général de l'armée, de l'ex-rebelle et général Godefroid Niyombare, qui devient le premier Hutu, l'ethnie majoritaire, à la tête de l'armée dans l'histoire du pays.

"Le Sénat vient d'approuver par 34 voix sur 47 la nomination par le président Pierre Nkurunziza du général Godefroid Niyombare au poste de chef d'état-major général de l'armée", a annoncé à l'AFP le sénateur William Munyembabazi.

Cette nomination, confirmée par plusieurs autres sénateurs, a été approuvée à l'issue d'un vote secret et à huis clos jeudi.

Le général Niyombare, 40 ans, jusqu'ici chef d'état-major général adjoint de l'armée burundaise, est issu des rangs de l'ex-rébellion des Forces de défense de la démocratie (FDD), aujourd'hui au pouvoir dans ce pays.

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Burundi : Négociations pour la paix.

 

Alors que des entretiens autour du processus de paix au Burundi se sont ouverts lundi en Afrique du Sud, la médiation est optimiste tandis que le chef de l’ex-rébellion des FLN estime que la question de son immunité demeure une priorité. 

Les négociations inter-Burundaises qui prennent fin demain se déroulent à Magaliesberg, une petite bourgade à une centaine de kilomètres de la capitale économique.

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Le chef des rebelles des FNL rentre au Burundi.

BBC

30/05/08

 

agathon_rwasa.jpgAgathon Rwasa, le chef des rebelles des Forces nationales de libération, est rentré à Bujumbura où il n'avait plus séjourné depuis 1988.

Son retour à Bujumbura intervient quelques jours après la signature d'une déclaration de cessation immédiate des hostilités entre les rebelles et le gouvernement.

Le dirigeant rebelle ainsi que Charles Ngakula, ministre sud-africain de la Sécurité et médiateur dans le conflit burundais, sont arrivés dans la capitale burundaise à bord d'un avion sud-africain.

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Burundi: Le Docteur Yves Sahinguvu vient d’être désigné, Premier Vice-président de la République.

Burundi Réalités

08/11/07

 

Bujumbura, Après que le Parti UPRONA ait proposé au Président de la République Mme Niyuhire Angèle, M. Sinunguruza Térence et Dr. Yve Sahinguvu comme candidats au poste de Première Vice-présidence de la République, hier le 7 novembre 2007, le Chef de l'État a aussitôt passé aux consultations avec les sages du parti CNDD-FDD pour opérer un bon choix parmi les candidats lui présentés.

Toute la journée de mercredi s'est passée sans qu'un compromis entre les sages du parti au pouvoir ne soit enregistré. Des informations proches du Chef de l'Etat Nkurunziza précise que jusque tard à minuit les sages du CNDD-FDD ne s'étaient pas encore entendu.

A 10 heures de ce jeudi le 8 novembre le Chef de l'État aurait pris ses responsabilités pour honorer les engagements faits avec ses partenaires politiques. Ainsi il a choisi Dr. Yves Sahinguvu, un député élu dans la circonscription de Muramvya.

Cependant, deux importantes restent à faire. Le Chef de l'État doit présenter son Premier Vice-président de la République à l'Assemblée Nationale et au Sénat. Le candidat choisi s'y prépare pour le moment, a-t-on appris de sources proches de lui.

Le Président du Parti UPRONA Aloys Rubuka rencontré dans son Bureau indique que le Chef de l'Etat a lui même annoncé le choix opéré et que Dr. Yves Sahinguvu avait été choisi.

Aloys Rubuka ne cache pas sa joie d'entendre cette bonne nouvelle qui, pour les Upronistes, est l'expression de la franchise avec laquelle le Chef de l'État, Pierre Nkurunziza a mené le dialogue qui se concrétise dans ces derniers développements. Il précise que le Parti UPRONA a présenté trois candidats au poste de Première Vice-Présidence et le Chef de l'État a choisi un de ces candidats comme la Constitution du Burundi le lui permet. Le Président de la République vient de démontrer combien il présage un bon avenir pour le pays à travers le dialogue, a ajouté Aloys Rubuka, Président de l'UPRONA.

A la question de savoir s'il n'aurait pas peur à ce que le Premier Vice-président sortant Dr. Martin Nduwimana ne continuera pas sa bataille à l'UPRONA, Aloys Rubuka a indiqué que Martin Nduwimana n'a qu'à s'en prendre à lui-même. Un mois durant, il n'a pas respecté les conseils lui prodigués. Le président du Parti UPRONA dit qu'il ne se sent pas coupable dans cette affaire.

 

 

Burundi Réalités

COMMUNIQUE DE PRESSE du Parti SAHWANYA-FRODEBU

Frodebu

20/08/07

 

1. Ce dimanche 19 Août 2007 le Vice-président du Parti FRODEBU, Mr Frédéric BAMVUGINYUMVIRA, des élus du peuple de l'opposition ainsi que ceux signataires de la lettre ouverte au chef de l'Etat ont été la cible d'une attaque armée.

2. Le Parti SAHWANYA-FRODEBU condamne énergiquement cette tentative d'assassinat organisée, planifiée et exécutée par le Gouvernement du Président NKURUNZIZA ainsi que son Parti-Etat, le CNDD-FDD.

3. En effet, le 3 Juin 2007 au terrain du Complexe Textile de Bujumbura (COTEBU) au cours d'un meeting, le Président du CNDD-FDD, le Député Jérémie NGENDAKUMANA avait annoncé cette apocalypse. Ce jeudi 16 Avril 2007 le même responsable, au cours d'une réunion du groupe Parlementaire CNDD-FDD a menacé de mort les élus signataires de la lettre ouverte au chef de l'Etat.

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L’ONU offre de l’argent aux réfugiés burundais pour les inciter à regagner leur pays.

Xinhuanet

06/07/2007

 

unhcr.jpgLes réfugiés burundais dans le nord-ouest de la Tanzanie, se voient accorder une somme d'argent par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), une mesure visant à les encourager à retourner dans leur pays d'origine.

Ce projet a été conjointement initié par le HCR et les gouvernements tanzanien et burundais, révèle un communiqué du HCR diffusé jeudi.

Conformément à ce programme, une prime allant jusqu'à 50.000 francs burundais (46 dollars) sera versée à chaque réfugié des quatre camps d'accueil répartis dans le nord-ouest de Tanzanie, s'il rentre dans son pays, indique le document.

Cette prime s'ajoute aux approvisionnements actuellement mis à la disposition des réfugiés à leur arrivée au Burundi, à savoir des produits ménagers et des denrées alimentaires pour quatre mois, selon la même source.

Ce programme, qui entrera en vigueur à partir du 10 juillet, s'appuie sur le principe selon lequel les premiers arrivés seront les premiers servis.

A présent, 153.000 réfugiés burundais résident dans le nord- ouest de Tanzanie.

Depuis le programme lancé en 2002 par le HCR pour faciliter le retour des Burundais, environ 300.000 réfugiés ont regagné leur pays.

Le HCR souhaite le retour de 60.000 réfugiés burundais cette année.

 

Xinhuanet

Le prince Louis RWAGASORE : Un héros de l’Indépendance du Burundi.

prince_louis_rwagasore.jpgFils du Mwami MWAMBUTSA et de Thérèse KANYONGA, le prince Louis RWAGASORE est né à Gitega le 10 janvier 1932. Il entame l’école primaire à l’âge de 7 ans à Bukeye, puis à Kanyinya et Gitega. In 1945 il entre au Groupe Scolaire d’Astrida à Butare (Rwanda) où il étudie pendant 6 ans. En 1956 il ira à l’université d’Anvers, en Belgique, mais reviendra très vite au Burundi où il entame sa vie politique au niveau associatif par la création de coopératives strictement africaines, qui seront interdites par la Belgique, pays de tutelle, en 1958. Il épouse Marie-Rose NTAMIKEVYO le 12 septembre 1959.

En septembre 1958, il forme l’UPRONA, Union pour le Progrès National, avec quelques camarades nationalistes, dont Paul MIREREKANO et Thaddée SIRYUYUMUSI. Ce parti ne sera agréé que le 7 janvier 1960. Rentré de Belgique, le Mwami veut lui confier la chefferie de Butanyerera (actuellement en province de Ngozi), ce qu’il refuse afin de pouvoir se dévouer entièrement à la cause nationaliste. Un conflit politique naît avec son père, le Roi MWAMBUTSA, qui se déclare au-dessus des partis politiques, le 8 février 1960, peu après l’indépendance du Congo ; le monarque se sentant menacé par le nationalisme grandissant en Afrique. RWAGASORE et MIREREKANO étaient très proches du nationaliste congolais Patrice LUMUMBA. RWAGASORE préside le Congrès de l’UPRONA du 14 au 20 mars 1960 : ils demandent l’indépendance du Burundi. La résistance au colonialisme prend une nouvelle tournure ; l’UPRONA demande à la population de ne plus payer de taxes, de boycotter les magasins tenus par les expatriés ; une campagne de désobéissance civile s’installe. MWAMBUTSA répète qu’il est au-dessus de partis. Du 27 octobre au 9 décembre 1960, Louis RWAGASORE est placé en résidence surveillée, juste avant les élections communales organisées à la mi-novembre. Le PDC, soutenu par la Belgique, l’emporte.

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Succès éclatant de l’abolition des frais scolaires au Burundi.

Le Point

22/06/2007

 

scolarite_au_burundi.jpgLa stratégie d'abolition des frais scolaires en 2005 au Burundi a connu un succès éclatant, faisant passer les effectifs scolaires de 978.610 élèves à 1.534.000 en deux ans, a affirmé jeudi à Bamako, un officiel burundais, M. Enoce Ruratebuka, dans un entretien accordé à la PANA. "C'est une mobilisation générale de toute la société burundaise qui a permis de réussir ce qui apparaissait au départ comme une aventure", a dit Ruratebuka, directeur du Département de l'enseignement primaire du Burundi.

"L'Eglise nous a prêté des lieux de prières pour en faire des salles de classe, les parents ont participé à la construction d'autres salles temporaires. Tout cela était soutenu par une volonté politique exprimé au plus niveau de l'Etat", a-t-il assuré.

Selon le directeur du Département de l'enseignement supérieur du Burundi, d'autres mesures ont été prises par son pays pour assurer le succès de la stratégie de l'abolition des frais scolaires.

"Une fois que nous avons réglé le problème d'accueil des élèves avec la construction d'un nombre suffisant de classes, il nous restait à nous attaquer au défi d'avoir le nombre d'enseignants nécessaire. Nous avons ainsi pu recruter très facilement 7.300 nouveaux enseignants", a-t-il indiqué.

Evoquant la contribution de la communauté internationale à la mise en œuvre de l'abolition, M. Ruratebuka a dit qu'elle s'est faite presque spontanément au regard de la visibilité acquise par la stratégie nationale.

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NEGOCIATIONS ETAT BURUNDAIS-REBELLION: L’Onu se félicite de l’accord conclu.

L'Express

20/06/2007

peace_for_burundi.jpg

Le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon s’est félicité de l’accord conclu entre le président burundais Pierre Nkurunziza et Agathon Rwasa, le leader d’un important groupe rebelle. M. Rwasa, qui dirige Palipehutu-Fnl, a passé un accord avec le président Nkurunziza, pour l’application de l’accord de cessez-le-feu passé l’année dernière. L’accord signé dimanche à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, est relatif à l’application de l’Accord de cessez-le-feu global passé par les deux parties en septembre de l’année dernière.

Dans un communiqué transmis à la Pana à New York mardi, M. Ban a déclaré : "J’espère que les deux parties vont maintenir l’élan de Dar-es-Salaam pour permettre la relance et la consolidation de la paix". Il a également exprimé sa gratitude à la Tanzanie, à l’Afrique du Sud et à l’Union africaine (Ua) pour leurs "contributions précieuses au processus de paix".

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