Nathalie Mbenga
1/02/07
Non seulement la reprise des combats dans la partie Est de la RDC, à Minembwe et en Ituri, remet en cause le processus de brassage, elle marque aussi la continuité du non respect des droits de l´homme. On parle encore des viols des femmes dans ce secteur. Les miliciens du FNI (Front des nationalistes intégrationnistes) de Peter Karim, qui ont repris les combats près de Fataki refusant le processus DDR ( désarmement, démobilisation et réinsertion), menacent la population.
la Monuc a trouvé insupportables les viols et les multiples atteintes aux droits de l'homme qui sont l'ouvre de Fni et de quelques éléments de Fardc. Elle s´est insurgé contre ces crimes et a menacé tous ceux qui narguent la paix et qui ne veulent pas comprendre que leur avenir ne sera plus dans le port de armes, car la guerre est avant tout un océan de larmes et de malheurs.
C'est pourquoi la Monuc considère désormais que Peter Karim est un véritable dinosaure qui ressemble à une pièce de musée dans son refus. C'est d'ailleurs la raison de la reprise hier matin d'une opération militaire concertée entre les Fardc et la Monuc autour de ce secteur, afin de mettre fin aux exactions de Fni sur les populations civiles.
Sur les événements qui se déroulent à Minebwe, la Monuc est restée évasive. Tant sur le chiffre que l'origine du conflit. Vraisemblablement, le lieutenant colonel a indiqué que les troubles seraient parties des accrochages qui ont eu lieu entre le 26 et 29 janvier entre la 112e brigade de Fardc et la centaine d'hommes du major Michel Rukunda du " groupe Moromvia " dont on a déploré 5 morts de deux cotés et une quinzaine de blessés. A la base se trouve l'arrestation de Théodore Muguza par le Général Mansunzu des Fardc. Ce qui laisse entrevoir un règlement des comptes entre les deux officiers, ce qui rend la tâche difficile pour designer les coupables.
La troisième république commence à compter