Human Rights Watch
22/04/08
63 importantes ONG appellent à la mise en œuvre urgente de l’accord de paix de Goma
Le gouvernement de la République démocratique du Congo, les groupes armés et les parties internationales à l’accord de paix de Goma devraient de toute urgence appliquer l’accord et mettre fin aux effroyables souffrances endurées par des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants victimes de violences brutales et de maladies mortelles dans l’Est du Congo, ont déclaré aujourd’hui dans un communiqué commun 63 organisations internationales et congolaises humanitaires et de défense des droits humains.
Ces organisations non gouvernementales recommandent vivement aux Nations Unies et aux acteurs internationaux qui ont aidé à négocier l’accord de Goma de nommer un conseiller spécial indépendant de haut niveau sur les droits humains pour l’Est du Congo afin de concentrer son attention sur la protection des civils en danger, en particulier les femmes et les filles exposées aux violences sexuelles, et de garantir des actions en ce sens. Elles ont également demandé aux acteurs internationaux tels que l’Union Africaine, l’Union européenne et les Etats-Unis d’appuyer cette nomination tant sur le plan politique que financier.
La présidence congolaise s'est fait une habitude d'infliger à Karel De Gucht, ministre belge des Affaires étrangères, des retards de plusieurs heures sur les rendez-vous convenus entre ce dernier et le chef de l'Etat. Ce comportement vexatoire remonte à une remarque faite par le chef de la diplomatie belge à Kigali, il y a quelques années, comparant le sens de l'Etat des autorités congolaises et rwandaises, à l'avantage des secondes.