Yearly Archives: 2008

Massacre de Kibabi (Nord-Kivu), la mise en accusation des députés manipulateurs tarde à venir.

El Memeyi Murangwa

 

17/03/08  deputes_rdc.jpg                                                                 

La MONUC par sa base mobile opérationnelle de Rubaya a retrouvé 7 corps sans vie à Kibabi. D’après son porte-parole, le lieutenant Jean-Paul Dietrich toutes ces personnes ont été tuées dans la nuit du 11 au 12 mars par les Mai-Mai du PARECO qui ont aussi blessé six autres personnes dont deux enfants la même nuit. Il est malheureux de constater que l’enquête annoncée par la MONUC tarde à faire la lumière sur cette énième tuerie dans le Masisi. Ces signes macabres démontrent à suffisance que la haine ethnique se porte à merveille grâce à des députés nationaux, agitateurs qui combattent la coexistence pacifique des ethnies dans cette partie de la république.

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RDC :Discours du Président du Sénat à l’occasion de la rentrée parlementaire.

Léon Kengo wa Dondo

15/03/08

Honorable Nationale Président de l’Assemblée nationale

Distingués membres du Bureau l’Assemblée Nationale et du Sénat,

Honorables Députés, Honorables Sénateurs et Chers Collègues, Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, Monsieur le Premier Président de la Cour de Suprême de Justice, Monsieur le Procureur Général de la République, Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de Missions Diplomatiques, Excellence Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,

La session ordinaire de mars se tient, conformément aux articles 115 de la Constitution Intérieur et 75 de notre Règlement Intérieur.

En votre nom à tous et au mien, je salue et remercie tous nos distingués invités de nous honorer de leur présence.

 

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Goma : bouclage après l’assassinat de Ngezayo Prigogine.

Radio Okapi

14/03/08

 

L’opérateur économique Ngezayo Prigogine a été assassiné jeudi. Selon des sources policières, le propriétaire de Masque Hôtel a été abattu vers 15 heures non loin de la résidence du gouverneur de province. Ces assaillants, à bord d’un véhicule de marque "Mitshubishi Pajero", lui ont logé 4 balles dans le corps, rapporte radiookapi.net

Une commission d’enquête mixte armée – police a été mise sur pieds pour retrouver les auteurs de cet acte. Les agents de l’ordre ont érigé des barrières sur certaines artères de la ville, notamment sur la route qui mène vers le gouvernorat de province, dans la partie ouest de Goma. Une autre barrière était érigée à l'est de la ville, précisément sur la route qui mène vers l'aéroport de Goma. 4 barrières en tout ont été érigées. Sur place, des éléments de la police et de l'armée faisaient une fouille minutieuse de chaque véhicule. Mais, tous les véhicules de marque Mistubitshi Pajero étaient interceptés et emmenés dans l'enceinte des installations des bureaux de la police nationale congolaise.

D'après la police, les premiers éléments d'enquêtes indiquent que les assassins se trouvaient à bord d'une jeep Mustubitshi Pajero. C'est ce qui explique que l'enquête s'oriente davantage sur le contrôle et la consignation tous ces véhicules. La même source indique que ces enquêtes n'ont encore rien donné. Un des responsables de la police indique toutes les pistes possibles sont explorées en vue de retrouver les assassins.

Les activités se déroulent normalement mais la psychose gagne les habitants et toutes sortes d’hypothèses circulent. Pour certains, si des personnalités comme Ngezayo Prigogine peuvent être assassinées en plein jour, la vie du citoyen moyen est vraiment en danger. Mais le vice gouverneur a tenu à donner des assurances sur la radio officielle ce matin. Feller Lutaichirwa a promis l’implication des autorités pour sanctionner les auteurs. Entre temps, la fédération des entreprises du Congo condamne cet assassinat et exige une enquête correcte et un châtiment exemplaire pour les coupables.

 

Radio Okapi

RDC: les groupes armés rwandais sommés de désarmer, menacés de sanctions.

AFP

13/03/08

 

NEW YORK (Nations unies), 13 mars 2008 – Le Conseil de sécurité de l'ONU a sommé jeudi les groupes armés hutus rwandais opérant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) de déposer les armes, sous peine de sanctions supplémentaires.

Dans sa résolution 1804, rédigée par la France et adoptée à l'unanimité, le Conseil "exige que tous les membres des FDLR, ex-FAR/Interahamwe et autres groupes armés rwandais qui opèrent dans l'est de la RDC déposent immédiatement les armes".

Il exige qu'ils "se présentent aux autorités congolaises et à la MONUC (Mission de l'ONU en RDC, Ndlr) sans plus tarder et sans conditions préalables en vue de leurs désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration".

Le terme ex-FAR/Interahamwe désigne des rebelles hutus rwandais, pour la plupart regroupés au sein des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et qui ont participé au génocide rwandais de 1994. Ce génocide, essentiellement dirigé contre les Tutsis, a fait selon l'ONU environ 800.000 morts.

Le Conseil souligne que les mesures ciblées d'interdiction de voyager et de gel des avoirs imposées par plusieurs résolutions précédentes "sont applicables aux dirigeants" de ces groupes armés rwandais et menace "d'en étendre l'applicabilité" à d'autres membres de ces groupes.

Kinshasa s'efforce, avec le soutien de l'ONU, de mettre en oeuvre un plan visant à neutraliser les rebelles hutus rwandais présents dans l'Est, dont un regain d'activité a été observé ces dernières semaines dans les Kivu.

Les FDLR sont tellement bien implantées dans la région frontalière qu'elles administrent une dizaine de localités du territoire de Bunyakiri, dans l'est de la RDC, selon un collectif régional d'organisations de défense des droits de l'Homme.

"Ces combattants hutus rwandais ont désormais installé une armée, une police et des tribunaux qui siègent et infligent des peines aux populations", rapporte sur son site internet la Ligue des droits de la personne dans la région des Grands lacs (LDGL), basée à Kigali.

La résolution 1804 est "un avertissement supplémentaire" envoyé aux groupes armés rwandais en RDC, a déclaré à la presse l'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-Maurice Ripert.

"S'ils ne désarment pas, ils doivent savoir que l'ensemble de la communauté internationale, unanime, et surtout les deux gouvernements du Congo et du Rwanda, sont d'accord pour travailler ensemble pour mettre en oeuvre une éventuelle politique de sanctions", a-t-il dit.

La résolution ne fixe pas de date butoir aux groupes armés pour obtempérer.

Agence France Presse

RDC: les groupes armés rwandais sommés de désarmer, menacés de sanctions.

AFP

13/03/08

 

NEW YORK (Nations unies), 13 mars 2008 – Le Conseil de sécurité de l'ONU a sommé jeudi les groupes armés hutus rwandais opérant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) de déposer les armes, sous peine de sanctions supplémentaires.

Dans sa résolution 1804, rédigée par la France et adoptée à l'unanimité, le Conseil "exige que tous les membres des FDLR, ex-FAR/Interahamwe et autres groupes armés rwandais qui opèrent dans l'est de la RDC déposent immédiatement les armes".

Il exige qu'ils "se présentent aux autorités congolaises et à la MONUC (Mission de l'ONU en RDC, Ndlr) sans plus tarder et sans conditions préalables en vue de leurs désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration".

Le terme ex-FAR/Interahamwe désigne des rebelles hutus rwandais, pour la plupart regroupés au sein des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et qui ont participé au génocide rwandais de 1994. Ce génocide, essentiellement dirigé contre les Tutsis, a fait selon l'ONU environ 800.000 morts.

Le Conseil souligne que les mesures ciblées d'interdiction de voyager et de gel des avoirs imposées par plusieurs résolutions précédentes "sont applicables aux dirigeants" de ces groupes armés rwandais et menace "d'en étendre l'applicabilité" à d'autres membres de ces groupes.

Kinshasa s'efforce, avec le soutien de l'ONU, de mettre en oeuvre un plan visant à neutraliser les rebelles hutus rwandais présents dans l'Est, dont un regain d'activité a été observé ces dernières semaines dans les Kivu.

Les FDLR sont tellement bien implantées dans la région frontalière qu'elles administrent une dizaine de localités du territoire de Bunyakiri, dans l'est de la RDC, selon un collectif régional d'organisations de défense des droits de l'Homme.

"Ces combattants hutus rwandais ont désormais installé une armée, une police et des tribunaux qui siègent et infligent des peines aux populations", rapporte sur son site internet la Ligue des droits de la personne dans la région des Grands lacs (LDGL), basée à Kigali.

La résolution 1804 est "un avertissement supplémentaire" envoyé aux groupes armés rwandais en RDC, a déclaré à la presse l'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-Maurice Ripert.

"S'ils ne désarment pas, ils doivent savoir que l'ensemble de la communauté internationale, unanime, et surtout les deux gouvernements du Congo et du Rwanda, sont d'accord pour travailler ensemble pour mettre en oeuvre une éventuelle politique de sanctions", a-t-il dit.

La résolution ne fixe pas de date butoir aux groupes armés pour obtempérer.

Agence France Presse

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Albert Prigogine Ngezayo, Le Lion de Goma n’est plus.

El Memeyi Murangwa

13/03/08

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Tout Goma n’en revient pas, mais hélas à Bruxelles, Paris, Londres, New York et Tokyo, les touristes et les amis de la nature sont inconsolables en apprenant l’assassinat d’Albert Prigogine Ngezayo Safari en pleine ville.  D’après nos sources, le Lion de Goma n’a pas été victime des braconniers, mais  bel et bien des militaires FARDC, commis à la protection des habitants de la ville de Goma, capitale touristique du Congo-Zaïre.

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Cyprien Rwakabuba Shinga est mort ce matin.

El Memeyi Murangwa

10/03/08

 

 

rwakabuba_shinga.jpgL'honorable Cyprien Rwakabuba Shinga est mort ce matin à Kinshasa. Homme politique et grand entrepreneur, Mr. Rwakabuba Shinga a marqué la vie publique nationale congolaise. Dès l'accession du Congo à l'indépendance, il a été tour a tour ministre, sénateur, député, et membre du bureau politique du défunt MPR Parti-Etat, Il présida aussi la commission permanente de discipline à cause de son intégrité et son sens élevé de l’honneur. 
Leader remarquable dans la jeunesse catholique sous la colonisation belge, le jeune Rwakabuba né en 1934 débuta sa carrière politique en militant dans le CEREA (Centre de Regroupement Africain) qui avec le MLC/Lumumba forma le Cartel qui remporta les élections en 1960. Il deviendra ministre provincial de l'Education, avant d'être élu sénateur.  Visionnaire, il créa le groupe commercial RWACICO qui donna de l'emploi à plusieurs compatriotes au Kivu, au Katanga et à Kinshasa.

Rwakabuba Shinga c'est aussi une grande école qui a formé des nombreux leaders politiques.  Nombreux aujourd'hui se reconnaissent en lui. Il nous laisse une grande famille qui trouvera du réconfort auprès de l'Eternel qu'il aura servi jusqu'à son dernier souffle.

L'orgue vient de perdre son maître.   

Virunganews présente ses sincères condoléances à la famille.

copyright © 2008 Virunganews

Bunyakiri : les FDLR administrent une dizaine de localités.

Radio Okapi

06/03/08

 

Plusieurs sources sur place indiquent que depuis la fin de l'année dernière, des combattants hutus rwandais des FDLR tiennent l'administration dans une dizaine de localités de Bunyakiri, dans la province du Sud-Kivu. Ces derniers auraient installé une armée, une police et des tribunaux qui siègent et infligent des peines aux populations, rapporte radiookapi.net

Cette situation a été présentée à une délégation de la Monuc qui a séjourné dans cette région pendant deux jours. Parmi les localités sous contrôle FDLR, figurent Ekingi, Ramba, Manga, Katshiri et d’autres encore.

Un activiste des droits de l’homme de Bunyakiri témoigne : « Un réfugié ne peut pas se permettre d’ériger des tribunaux sur le territoire d’accueil. Dans ces entités là, les populations subissent toutes sortes violations de droits de l’homme : travaux forcés, notamment dans les champs de ces réfugiés. Les rares militaires congolais visibles n’osent même pas mettre le pied dans ces localités ».

Le chef de poste d’encadrement administratif de Bunyakiri reconnaît ces faits. La situation est très préoccupante, déclare-t-il. « Nous ne contrôlons pas administrativement les zones occupées par les FDLR pour des raisons de sécurité. Notre administration civile est absente dans ces zones, notre police aussi ainsi que nos forces militaires ».

Contacté sur cette question, le commandant militaire du groupe de combat de Bunyakiri atteste la complexité de la situation. Selon lui, il est difficile que les éléments FARDC demeurent en permanence dans toutes ces localités vu la grandeur de la région.

 

Radio Okapi

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NE MUANDA NSEMI : UN CONGOLAIS QUI OSE PARLER.

Bahati Amani

06/03/08

 

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Aujourd’hui encore, les populations du Bas-Congo sont en train de subir les affres d’un Etat qui n’existe presque pas en République Démocratique du Congo. A Sekebanza, à Matadi, à Luozi comme partout dans cette province réputée pour son pacifisme, les congolais sont victimes des dérapages du pouvoir kabiliste. La manière dont ce pouvoir en
décomposition prétend rétablir l’ordre dans le Bas-Congo ne peut en aucune manière se justifier. Il n’y a aucun argument pour expliquer le massacre des congolais. C’est pourtant ce qui se passe ! Après avoir volé la victoire électorale de l’opposition, le pouvoir tend à légitimer ce hold-up électoral par les armes et la violence. Le régime sanguinaire du jeune
dictateur Kabila, montre par sa façon d’agir, qu’il y a des congolais plus importants que d’autres : c’est ce qui est dommage. Le mouvement spirituel Bundu dia Kongo souffre de sa prise de position en faveur de la vérité en République Démocratique du Congo.

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La Réconciliation à l’est de la RDC : Kinshasa et la MONUC devant le cas embarrassant du Sud-Kivu.

Kasongo M.

Kivupeace/Goma

03/03/08

 

Lors de la Conférence sur la paix, la sécurité et le développement des provinces rebelles des Kivus, les gouvernants Congolais et la Communauté Internationale ont promis aux peuples Kivutiens la prise en charge de la crise qui secoue de façon répétitive leurs terroirs.Ainsi, de grandes promesses et des engagements fermes ont étés pris à fin, nous a-t-on dit, de commencer les « chantiers » des Kivus. Le plus grand chantier qui intéresse les kivutiens, est celui de la restauration de la sécurité en boutant dehors les FDLR/Interahamwe  qui les empêchent de vaquer librement au petit commerce, voici que la débrouille est devenue le modi essendi des kivutiens depuis des décennies, l’emploie dans le secteur formel étant une denrée rare. Les Kivutiens en ont vus de toutes les couleurs et pour tirer leur dividende de la conférence de Goma, ils se sont rués sur les miettes tombées de la table des 6 ou 20 (ça dépend) millions de $$$ de l'abbé ‘’malinmalin’’ consommés – malgré out dubitatifs- pour le bien des kivutiens. Les plus avisés des kivutiens ont refusé de croire aux résolutions de la dite conférence et ont suivi le conseil de la Fontaine qui avait raison en disant :’’ Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras." Pour palier à l'image de marchand de rêve, incapable de relever les défis du pays, les gouvernants de Kinshasa et leurs partenaires de la Communauté Internationale se doivent, pour une fois depuis le début de la crise des Kivus commencée
au début des années 1990, d'être sérieux.  Cela veut dire en lieu des engagements vides et sans suite concrètes, ils doivent prouver par des actes qu'ils sont effectivement capables de tenir les engagements qu'ils se sont empressés de signer à la Conférence de Goma.

 

N’est ce pas que pour les gouvernants de Kinshasa et leurs partenaires de la Communauté Internationale, le cœur de la problématique des Kivus se trouve dans l'impérieuse nécessité d'  « étendre l'autorité de l'Etat »?  Soit ! Personne ne peut en dédire, tout comme par exemple les élections démocratiques ont été une nécessité. Mais, sait-on comment on concrétise les grands principes démocratiques? Pour la démocratie comme pour l'extension de l'autorité de l'Etat sur tout le territoire national, s’il y a écart entre les principes et leur mise en œuvre, c’est le peuple qui est – forcément – fort déçu. L’extension de l’autorité de l’Etat au Sud-Kivu sous la bénédiction de la Mission des Nations Unies ne s’est pas faite sans
casse.  Le nettoyage ethnique en a été la conséquence et la réconciliation nationale tant prêchée se fera attendre malgré les séances d’exorcisme effectué en la conférence de Goma où le nom des banyamulenge a été cité 1785 fois pour prouver à la Communauté Internationale que ce sont ces tutsis qui ont été à la base de l’opération ‘’BUKAVU ville propre’’.  Ce cas flagrant de l'échec du principe d'extension de l'autorité de l'Etat ne changera pas tant que le gourou MAROYI RUSENGO n’en  décidera pas autrement. En fait, la justice est un luxe pour les congolais! Si les partenaires de la conférence de Goma  veulent être pris au sérieux, ils doivent maintenant décider de leur échelle de priorité et donner à la population du Sud-Kivu la réconciliation et la sécurité. A défaut, ce ne sont que des paroles, des promesses et des engagements vides.

 

En effet, ce n'est que lorsque Kinshasa et la MONUC auront réussi à DEMONTRER, DANS LES FAITS, qu'extension de l'autorité de l'Etat ne veut pas dire nettoyage ethnique mais retour à un Etat de droit et la réconciliation, qu'ils pourront – de manière crédible – prétendre faire de même au Nord-Kivu !!! Encore une fois, le peuple exige des ACTES.  Et invite tous les acteurs du gouvernement Congolais qui ont dirigés la Conférence de Goma ainsi que la MONUC et toute la communauté internationale à se rendre dans le Sud Kivu, à mettre tout leur temps, énergie et argent pour réparer le mal et PROUVER que désormais étendre l'autorité de l'Etat égal  à un ETAT DE DROIT.

 

Ce n'est que lorsque ces promesses auront étés réalisées dans les faits, qu'ils pourront prétendre faire de même au Nord Kivu.  Ne pas le faire est tout simplement prouver de l'indécence et de légèreté face à un problème réel qui empêche la Nation de se reconstituer, de se réconcilier et de progresser.

 

La résurgence  depuis peu, des foyers de tensions  en Ituri démontre clairement que les demi-mesures ne suffisent pas pour endiguer la crise congolaise.  Alan DOSS l'a dit si bien récemment : “on ne résout pas nos problèmes par la seule force …  encore faut-il faire le travail autrement plus difficile, de marier vos actes à vos engagements lorsque vous parlez démocratie, Etat de droit et  bonne gouvernance !“

 

Nous espérons que les autorités congolaises suivront ce conseil du sage ALAN DOSS alors que  le peuple attend des actes concrets.   

 

 

www.kivupeace.org