Des échanges de tirs ont été signalés dimanche soir entre des troupes FARDC et des éléments dissidents fidèles à Laurent Nkunda, sur l’axe Goma-Rusthuru, dans la localité de Rugari, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la province du Nord-Kivu, rapporte radiookapi.net
Selon la Monuc, des tirs ont opposé les insurgés aux éléments FARDC de la 9e brigade intégrée. En outre, elle déclare avoir utilisé d’importants moyens militaires, notamment des hélicoptères de combat et ce, en appui aux troupes des FARDC. La Monuc affirme également avoir installé une base mobile à Kibumba situé à environ 20 kilomètres au nord de Goma pour sécuriser les déplacés de Rugari.
Pour sa part, le commandant adjoint de la 8e région militaire a affirmé dimanche après-midi que le calme était revenu sur tous les fronts du samedi. « Les FARDC n’ont perdu aucune de leur position durant les affrontements de ce week-end », a-t-il ajouté. Il n’a pas donné le bilan des affrontements du week-end.
Le parti qui contrôle le pouvoir à Kinshasa s'est cru dans l'obligation de fournir une liste de Tutsis représentés dans les différentes instances de la RDC d'aujourd'hui. Le PPRD prend soin de souligner q'il y a beaucoup d'autres communautés nationales qui ne sont même pas représentées au sein de nouvelles institutions de la dite troisième république congolaise, si république il y a encore. D'emblée la majorité présidentielle, qui multiplie ses bévues médiatiques en croyant faire montre de doigté, s'accuse elle-même sans y être forcée : son mandat n'est pas vraiment représentatif. S'il y a des communautés congolaises pas du tout représentées, la majorité qui nous gouverne n'a rien de démocratique ni de majoritaire. Cela pour commencer et nous le savions d'ailleurs. Mais le but poursuivi par la publication d'une liste exhaustive de Tutsis représentant la minorité persécutée a d'autres objectifs. On peut en avancer de plus évidents, peut-être deux seulement. Ils démontrent tous les deux que le régime PPRD est en mal de démocratie, ce qui fait qu'il ne soit pas étonnant qu'il se caractérise par des dérives dictatoriales que de mesures démocratiques.
The Democratic Republic of Congo is a vast country endowed with enormous potential wealth but is shamefully ranked among the poorest countries in the world. This is no accident. The successive corrupted governments that lack vision for the country combined with chronic economic mismanagement and internal conflicts with no solution in the horizon has led to a serious situation that qualifies the DRC to be a failing State.
The current government led by Joseph Kabila can perhaps fairly argue to have inherited a country in well advanced decay state, like a doctor who refuses to be blamed for the death of a patient who came to see him in an already critical condition. Well, this doctor may have a pretty good case because he may argue and perhaps prove that he did everything he could to save his patient’s life. On the other hand, President Kabila may find it difficult to prove his case given his performance record. What has he been doing to save his country?
Democratic Republic of Congo rebel leader Laurent Nkunda has described as exaggerated a government claim that some 1,000 of his men had defected.
Gen Nkunda told the BBC most of the rebel fighters who surrendered did so after his talks with the government.
Correspondents speak of a worsening humanitarian crisis following weeks of clashes in the eastern Kivu region.
Medical staff in Kichanga, Gen Nkunda's stronghold, say the authorities are blocking medical supplies.
President Joseph Kabila has demanded that Gen Nkunda reintegrate all his forces into the national army.
Gen Nkunda ignored Monday's deadline to begin disarming his troops. The deadline has since been extended to an unspecified date, and government troops have advanced on Kichanga in the past week.
Hospital crisis
At the hospital in Kichanga, a doctor and 12 nurses are working in appalling conditions as they treat about 150 patients, some with gunshot wounds, and some malnourished children, the BBC's Karen Allen reports from the town.
The hospital staff told our correspondent the authorities in the provincial capital, Goma, were preventing medical supplies getting through and accusing the hospital of harbouring rebels.
The UN estimates 6,000 Rwandan Hutu rebels – known as the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) – are operating in the east.
Gen Nkunda has previously accused the Congolese army of working with other local militia and the FDLR to attack him – an accusation the government denies.
On Wednesday, the government announced a plan to begin disarming the Hutu rebels.
More than 370,000 people have been displaced by the fighting in eastern DR Congo since the start of the year in a growing humanitarian crisis.
La situation humanitaire au Nord Kivu est délicate. Selon l’Office de Coordination des Agences Humanitaires des Nations Unies, OCHA, la période entre la mi septembre et la mi octobre 2007 a compté 143.000 nouveaux déplacés, et le nombre ne cesse d’augmenter suite à l’insécurité qui sévit dans la région.
Les déplacés sont concentrés pour la plupart à l’ouest de Goma sur cinq sites, et au niveau de Rutshuru avec huit autres sites. On compte aussi des déplacés sur le territoire de Masisi. « Leurs problèmes sont surtout l’abri, la nutrition, la santé, et la communauté humanitaire répond au mieux,» a dit Nestor Yombo-Djema, chargé de communication à OCHA.
Il a souligné que les combats empêchent les humanitaires d’accéder à toutes les personnes déplacées.
«La majorité des actions humanitaires sont concentrées pour le moment au niveau des sites qui sont près de Goma, compte tenu justement du manque d’accessibilité à d’autres endroits. Les bailleurs ont donné 40 millions de dollars qui permettent aux humanitaires de poursuivre leurs actions. Pour la sécurité alimentaire, le PAM a du tripler la quantité de vivres qu’avaient été prévue au début de l’année.»
Pour renforcer la réponse humanitaire au Nord Kivu, OCHA a ouvert un bureau mobile à Minova il y a quatre semaines, et un autre bureau mobile à Kitchanga le 17 octobre.
A Minova, la plupart des gens qui sont dans le besoin ont pu bénéficier d’une aide humanitaire.
En ce moment il y a une mission d’évaluation inter agence a Kitchanga pour identifier les besoins, et faire dénombrer les déplacés, pour ensuite prioriser les besoins plus urgents et organiser une réponse.
«Le plus grand problème est l’accès aux déplacés. Les routes sont déjà dans un mauvais état, mais à part ça l’autre grand problème est la situation sécuritaire, qui est du aux combats, mais aussi aux militaires et groupes armés qui ne donnent pas accès aux humanitaires pour atteindre les populations en besoin», explique Ylva Blondel, officier d’information publique de OCHA.
«Récemment il y a eu des problèmes, il y a eu même des civils qui bloquaient l’aide humanitaire parce qu’ils ont peur que l’on apporte une assistance aux troupes qui vont leur faire mal. Cette situation complique encore plus l’acheminement de l’aide humanitaire», a-t-elle ajouté.
Un autre problème présent sur le terrain ce sont les épidémies.
«Il y a une épidémie de cholera et de rougeole à Kitchanga et probablement aussi à Mweso, mais pour le moment on ne connait pas bien la situation, parce qu’on n’y a pas eu encore accès. Un autre problème grave, c’est la malnutrition sévère a Mweso; où le taux de malnutrition est à 17%,» a souligné Mme Blondel.
Le plan de contingence humanitaire pour le Nord Kivu a été revu trois fois ce dernier temps. Le dernier, qui date de juillet, a la capacité de répondre à 270.000 personnes.
«Jusqu’a présent, on a 143.000 nouveaux déplacés confirmés, qui font partie de ce chiffre, mais c’est un chiffe qui est en augmentation constante. On atteint presque la capacité prévue,» a conclut Mme Blondel.
Ces journalistes des medias internationaux (2 journalistes de la BBC et le correspondant de la Voix de l'Amérique à Goma) ont reçu l'ordre de faire demi tour ce vendredi matin par les FARDC au niveau de la barrière de Saké à environ 27 km à l'Ouest de Goma. Ils venaient de Goma pour se rendre dans le territoire de Masisi, a constaté radiookapi.net
Selon l'un d'entres eux, les responsables militaires à Goma, leur ont déclaré que la hiérarchie des FARDC à Kinshasa avait interdit aux journalistes de se rendre dans la zone contrôlée par l'ex-général Laurent Nkunga, et de rencontrer ce dernier. Les 3 journalistes accompagnaient une mission humanitaire à Kirolirwe et Kitshanga au Nord-Ouest de Goma, dans le territoire de Masisi. Les responsables de la 8ème région militaire à Goma sont restés injoignables.
La paroisse catholique de Nyakariba du diocèse de Goma, à une centaine de Kilomètres à l’ouest de Goma dans le territoire de Masisi a été incendiée dans la nuit de ce jeudi, a constaté radiookapi.net
Selon l’abbé Marc Kakara, curé de cette paroisse, ces sont les combattants FDLR qui ont mis le feu sur sa paroisse composée d’une grande maison de 7 chambres à coucher, 2 bureaux ainsi qu’une salle de prière. L’abbé Marc Kakara affirme que c’est en revenant ce matin dans sa paroisse en provenance des localités voisines de Nyakariba où il est allé évangéliser qu’il a constaté les faits. Il ajoute que cette situation a semé la panique au sein de la population de Nyakariba. Certaines familles se sont réfugiées à Kilolirwe, à environ 2 heures de marches à pied de leur village.
Il faut être un coureur de fond pour suivre les humeurs du Raïs dans les questions de l'Est.Ce qui n'est pas un problème pour les North Kivutiens, surtout ceux de la partie montagneuse habitués à faire du marathon quotidien par monts et vallées de ce qu'on appelait autrefois la Suisse de l'Afrique Centrale. C'était avant que les amis du Raïs, les FDLR aient converti ce coin paradisiaque en lieu de cauchemar. Ce qui scandalise pratiquement c'est la détermination que Joseph Kabila semble mettre à compromettre ou disons hypothéquer son tout prochain voyage aux Etats Unis par ses déclarations incendiaires. Il vient, il y a quelques heures, de dire aux journalistes que la huitième région militaire a le feu vert pour désarmer Nkunda. Disons-lui tout de suite, Raïs vous vous trompez de cible, et bien sûr, de priorité . Pis encore cette attitude est d'un mépris inacceptable et de mauvais goût vis-à-vis de la Communauté Internationale. Celle-ci non seulement a financé la transition, et les élections, mais aussi paie la Monuc que le président affirme utiliser contre Nkunda. Par cupidité et total manque d'éthique la Monuc a déjà montré qu'elle a abandonné sa mission de paix pour combattre les insurgés. Tenez-vous bien, elle n'a pas réussi à désarmer les FDLR depuis 1999, et maintenant elle appuie les FARDC-FDLR-FDLK dans leur dessein de liquider Nkunda d'abord pour donner ensuite aux FDLRce dont elles ont besoin pour attaquer le Rwanda.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a nommé M. Alan Doss, du Royaume-Uni, au poste de Représentant spécial pour la RDC en remplacement de M. William Lacy Swing.
M. Doss a une grande expérience des Nations Unies où il a fait une carrière remarquable. Il occupait le même poste au Liberia avant cette nomination et a étédepuis juin 2004 Représentant spécial adjoint pour la Côte d'Ivoire. Il était auparavant Représentant spécial adjoint pour la Sierra Leone, tout en assumant les fonctions de Coordonnateur résident, Coordonnateur de l'action humanitaire et Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
M. Doss a également été Directeur du Groupe des Nations Unies pour le développement (PNUD) et Directeur du Bureau européen du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à Genève en Suisse.
LA HAYE, 18 oct 2007 (AFP) – Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, s'est félicité jeudi du transfert d'un chef milicien congolais à La Haye, disant vouloir "rétablir le droit" en RDC.
"Nous devons faire en sorte de rétablir le droit en République démocratique du Congo", où la violence continue de sévir, a expliqué à l'AFP M. Moreno-Ocampo, joint par téléphone en Colombie.
"Notre travail est de lutter contre l'impunité (…) et c'est ce que je ferai. Les autres (parties en présence dans les luttes en RDC) doivent s'y adapter", a-t-il ajouté.
Germain Katanga, 29 ans, était le chef historique des Forces de résistance patriotiques en Ituri, milice créée fin 2002 avec un soutien ougandais dont de nombreux membres, des ethnies lendu et ngitis, sont soupçonnés d'avoir participé à des massacres à caractère ethnique dirigés contre les Hema.
Il est poursuivi pour trois chefs de crimes contre l'humanité et six chefs de crime de guerre.
Katanga est le second chef de guerre d'Ituri transféré à la CPI, après Thomas Lubanga, chef de la milice hema de l'Union des patriotes congolais (UPC), poursuivi pour enrôlement forcé d'enfants. Les autorités congolaises l'ont extrait dans la nuit de mercredi à jeudi de sa prison de Kinshasa.
"Ce transfert est important, car c'est le deuxième cas concernant l'Ituri, et il vient d'un groupe différent" de miliciens, a précisé M. Moreno-Ocampo.
"Cela montre que nous sommes convaincus que différents groupes ont perpétré des crimes", a-t-il dit.
"Nous sommes en train d'analyser une troisième affaire, alors même que la RDC reste en proie à la violence", a réaffirmé M. Moreno-Ocampo, reprenant les termes d'un communiqué publié en milieu de journée.
"Les populations sont déplacées de force et l'on déplore des violences sexuelles d'une brutalité épouvantable et des meurtres. Les auteurs de ces crimes doivent savoir qu'ils seront poursuivis. La CPI est à l'oeuvre en RDC".
Depuis 1999, les violences interethniques et les affrontements entre milices, qui se disputaient le contrôle des mines d'or et des ressources douanières de l'Ituri, ont fait, selon des sources humanitaires, plus de 60.000 morts et plus de 600.000 déplacés.