En provoquant le M23, Kinshasa cherche à impliquer la Brigade d’Intervention de l’ONU.

El Memeyi Murangwa

20/05/13

fardc_in_wig.jpgMUJA (Nord-Kivu) – Le scénario habituel s’est mis en place tôt ce matin aux environs de Kanyarucinya.  Les forces supplétives (FDLR et Mayi-Mayi) de l’armée gouvernementale (FARDC) ont lancé une attaque sur les positions du M23 dans le village de Mutaho situé à environ 15 kilomètres de Goma. 

L’Incident a été suivi par un pilonnage des lieux par les FARDC, ceci en violation du cessez-le-feu unilatéral décrété à Kampala par le M23 qui s’étant retiré volontiers de Goma a prouvé sa bonne foi quant au règlement pacifique du conflit avec le gouvernement.

Les éléments de l’ARC (branche armée du M23) ont repoussé les assaillants qui se sont présentement retirés vers Muja (Nord-Ouest de Goma).

Kinshasa qui amèrement déplore le retard observé quant à l’assaut de la Brigade d’intervention sur les positions du M23 cherche à forcer la main de l’ONU pour une intervention plutôt rapide.

Apres avoir rencontré les chefs d’états de la région, Madame Robinson envoyée spéciale du secrétaire général de l’ONU faisant rapport en vidéo-conférence aux 15 membres permanents des nations-unies avait prévenu qu’une intervention militaire allait avoir des conséquences graves sur la paix dans les Grands-Lacs.

La MONUSCO qui a été incapable d’assurer la sécurité des populations civiles à Pinga (Sud-Kivu) observe de loin l’incident.

©VirungaNews

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