RDC: Réunion des parlementaires des Grands Lacs à Kinshasa.

Freddy Monsa Iyaka Duku

25/02/07

kinshasa.jpgDu 26 au 28 février se déroulera à Kinshasa la réunion des parlementaires des Grands Lacs. Au cours de la conférence de presse tenue hier vendredi au siège du Comité préparatoire national, en présence de M. Baudouin Hamuli, cette réunion consiste à faire prendre conscience aux parlementaires des Grands Lacs leur rôle dans cette quête de paix, de stabilité et de développement dans la région.

 

 

Force nous est de rappeler qu’il s’agit des parlementaires des pays suivants : Angola, Burundi, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Kenya, Rwanda,Soudan, Tanzanie, Ouganda et Zambie. Rencontre favorisée par les parlementaires européens pour l’Afrique, AWEPA.

Initialement prévue au mois d’août 2006, cette rencontre a été reportée sine die face aux impératifs et impondérables du processus électoral en République démocratique du Congo.

Ainsi dit, ce n’était que partie remise et les parlementaires des Grands Lacs se retrouvent à Kinshasa pour évaluer le chemin parcouru par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs depuis la signature de la Déclaration de Dar es-Salaam jusqu’à l’adoption du Pacte sur la paix, la stabilité et le développement de la région des Grands Lacs.

Déclaration et Pacte assortis de l’approbation des programmes d’action visant la consolidation de la paix dans la région tout en relançant le développement des pays concernés.

Ce qui explique la présence des observateurs de la Communauté de développement de l’ Afrique australe, SADC, de l’Assemblée législative de l’Afrique de l’ Est, EALA, du Réseau des femmes parlementaires de l’ Afrique centrale, du Parlement panafricain ainsi que les représentants de Parlements européens, sans oublier le Groupe des Amis de la Région des Grands Lacs, avec en tête le Canada et les Pays-Bas.

LES REPRESENTANTS DES PEUPLES AFRICAINS

L’importance de la rencontre de Kinshasa se situe au niveau de la qualité des participants. Il s’agit des parlementas, des élus des peuples de la région des Grands Lacs. Des personnalités qui ont reçu mandat de traduire dans les faits les préoccupations des peuples africains de la région des Grands Lacs.

Or, les préoccupations de ces peuples se résument dans les quatre thèmes directeurs qui ont servi de documents de travail pendant toute la période préparatoire avant d’ aboutir à la signature de la Déclaration de Dar es-Salaam et le Pacte de paix, de stabilité et de développement de la région.

A savoir, Paix et sécurité, Démocratie et bonne gouvernance, Développement et intégration régionale et Questions humanitaires et sociales. Autant d’éléments qui assurent la sécurité, favorise la convivialité en vue de consacrer la stabilité des institutions, créant ainsi les conditions optimales d’un développement durable et de la promotion humaine dans la région..

A Naïrobi, il a été demandé aux pays de la région de s’approprier la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. Cette appropriation passe avant tout par la ratification de ce Pacte qui met en exergue la non agression et la défense mutuelle pour s’engager sur le sentier du progrès.

La rencontre des Parlementaires vise donc à accélérer le processus de ratification par les parlements nationaux dès lors que les « représentants attitrés des peuples africains de la région » auront pris la mesure des efforts accomplis, scruter les heureuses perspectives d’avenir, principalement dans le cadre de la mise en œuvre des projets de développement qui ont un impact direct sur les populations de la région de l’ Afrique des Grands Lacs.

Honneur donc à la République démocratique du Congo qui abrite ces assises. Rencontre qui se déroule quasiment au lendemain de la fin du processus électoral caractérisé par la mise en place des institutions légitimes. Comme quoi, ce hasard veut que la République démocratique du Congo donne effectivement le coup d’envoi d’une paix réelle, d’une stabilité effective des institutions et du développement durable de la région des Grands Lacs.

Il est important de signaler que l’ambassadeur, Mme Mulamula, secrétaire exécutif récemment élue assiste à cette réunion, prenant en quelque sorte le relais de Ibrahim Fall, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu près la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.

 

Le Potentiel

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