Deux journées de tumultes estudiantines à Goma:

Un officier FARDC livre à la vindicte populaire son collègue.

07/05/07

danger-sign.jpgLes rues de goma ont été envahies pendant deux jours par des étudiants parmi lesquels on a noté une forte présence des enfants de la rue, aux pousse-pousseurs et autres motards qui, semblent-ils, tenaient à manifester leur ras-le-bol suite à l’insécurité de plus en plus grandissante qui sévit actuellement dans la ville et dont certains parmi les étudiants ont payé de leur vie. En 10 jours, le bilan fait état de 3 étudiants tués et plusieurs blessés, victimes des hommes en armes habillés en tenues militaires non autrement identifiés.

Le dernier cas en date est le meurtre d’un élève autodidacte et un étudiant grièvement blessé
dans la nuit du 05 au 06 Mai par une bande d’hommes en armes. La victime se rendait à son
domicile, trouva d’un coup sur son passage des hommes en armes qui, après lui avoir ravi argent
et téléphone, tirèrent sur lui plusieurs balles ; un étudiant qui passait par là, fut interpellé par ces
hommes qui lui administrèrent des coups et fut grièvement blessés, avant que les agresseurs ne
disparaissent dans la nature. L’étudiant blessé serait mort cet après-midi à l’hôpital général de
Goma.

Ce lundi matin, pendant qu’ils conduisaient à sa dernière demeure le cortège funèbre de l’élève
tué, les étudiants en colère exercèrent plusieurs exactions sur des personnes et des biens ; ainsi,
des nombreuses personnes furent molestées, d’autres grièvement blessées, des pare-brises
des véhicules cassées par des jets des pierres, des magasins saccagés, des motos
endommagés. Une réelle séance de casse pendant plusieurs heures, paralysant ainsi toutes les
activités dans la ville, ce qui a conduit à une véritable bataille rangée entre les manifestants et les
policiers en plein centre-ville.

Au cour de la journée d’hier, pendant son adresse aux manifestants, un officier FARDC, le Colonel
BINDU, chef d’état major de la 8ème région militaire a demandé aux étudiants de séquestrer un
de ses collègues officiers mixés présent à ladite manifestation parce que, tout simplement,
faisant partie de la composante Armée Nationale Congolaise du CNDP.

Cet officier qui fut livré à la vindicte populaire par son collègue fut battu, molesté eut la vie sauve
grâce à l’intervention d’une unité de la police d’intervention qui réussit, de manière spectaculaire,
à le soustraire d’entre les mains de ses bourreaux ; il échappera ainsi de justesse à la mort,
après avoir perdu téléphone, argent et autres effets militaires en sa possession.

Des analystes notent qu’il est curieux de constater que la cible privilégiées par les assaillants est
le monde estudiantin, comme si on voudrait intentionnellement inciter les étudiants à procéder
aux manifestations des rues, pour des finalités non connues. Plusieurs sources indiquent que
parmi les étudiants il y avait ceux qui portaient des armes à feu sous leurs chemises. Ce qui frise
la manipulation et l’intoxication  de la part des personnes inconnues, des méthodes propres aux
services secrets pour faire régner le statu quo. Elles ont toujours donné du bon résultat en Israël
pour inciter les arabes à commettre des attentats et justifier ainsi leur intervention dans les
territoires occupés.

A qui profitent les troubles dans la ville de Goma ?
Certaines langues ne s’empêchent pas de faire porter la responsabilité de ces événements aux
détracteurs du processus de mixage des troupes qui, pourtant a commencé à porter des fruits
dans Rutshuru et Masisi où des opérations de grande envergure sont menées contre le
FDLR/Interahamwe.

Rappelons qu’au courant de la semaine passée, des tractes ont circulé dans la ville de Goma
faisant étant d’un plan d’élimination physique de certains hommes d’affaires de la ville par la
brigade mixée Echo et dont la main exécutoire serait le Colonel Claude commandant en second
de ladite brigade.  Par la suite, me contenu de ces tracts s’est avéré invraisemblable pour autant
que le bataillon ANC/CNDP de la brigade Echo n’est jamais entré dans la ville de Goma. L’on croit
obtenir par là la preuve d’une machination des pécheurs en eau trouble pour rebeller la
population contre ce processus de Paix entrepris par le CNDP et le gouvernement congolais.

 

 

Kivupeace.org

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