Ennemi de la paix, le gouvernement de la RDC vient de commettre un suicide politique.

El Memeyi Murangwa 

14/11/08 

 

drc_diamond.jpgPassant aux aveux quand à l’intervention des troupes angolaises dans les combats à l’est du pays, Kinshasa utilise la dernière corde de sauvetage en se la passant au cou pour un suicide politique. L’Angola présente dans l’armée congolaise et dans la police  se comporte en conquistador.  Ses forces présentes dans la capitale en mars 2007 réprimèrent  la garde rapprochée du sénateur Jean Pierre Bemba Gombo avec une brutalité inouïe, tuant plus de 600 personnes en pleine capitale. Les Angolais en uniforme de la police nationale en furent autant dans la répression sauvage de la secte Bundu Dia Kongo (BDK), endeuillant plusieurs familles dans la province du Bas-Congo.

Incapable de s’assumer politiquement, diplomatiquement et militairement, le régime Kabila accepte de se mettre sous tutelle de l’Angola, pays qui dans un passé récent a mis brusquement fin au règne du sanguinaire Laurent Désiré Kabila qui en « nationaliste » traina les pieds pour régler la facture de l’appui militaire angolais d’aout 1998.  Le fils héritier, Joseph Kabila, légitimé par les élections controverses du Belge Louis Michel de 2006 n’hésita pas à céder le territoire de Kahemba  au parrain de Luanda sans forfaiture.  Ce territoire riche en Diamants fournit désormais toute sa production à une taillerie belge située dans la ville angolaise de Lunda Norte. 

L’Angola ne faisant pas des cadeaux, la prochaine facture s’avérera salée. Toute délinquance conduira l’état privatisé de la RDC à une mort certaine.    

Il sera alors plus que tard de parler de balkanisation.   

Les évêques de la Conférence Episcopale du Congo (CENCO) chanterons bien un te deum.    

 

 

 

 

 

 

 

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