Incidents du Bas-Congo : le Chef de l’Etat a dépêché une commission parlementaire sur terrain.

Le Palmares

12/02/07

joseph_kabila_kabange.jpgLe président de la République qui a reçu un mémo sur les tueries du Bas-Congo lui remis par une délégation des députés de cette province a ordonné qu’une commission parlementaire soit dépêchée sur terrain pour une enquête appropriée. Le Président Joseph Kabila Kabange s’est résolu à dépêcher samedi, une commission parlementaire d’enquête dans la province du Bas-Congo, en vue de s’y enquérir des événements ayant occasionné mort d’hommes, à la suite des affrontements sanglants entre les forces de l’ordre et les adeptes de la secte politico-religieuse « Bundu dia Kongo ». Le Président de la République a accepté qu’une commission d’enquête se rende dans le Bas-Congo dès samedi, a déclaré M. Kembukuswa, député national de la circonscription électorale du Bas-Congo, au sortir d’un entretien vendredi, à Kinshasa, avec le Président Joseph Kabila Kabange.

« Il faut qu’on aille sur le terrain pour identifier toutes les causes et tous les responsables de tous bords afin que cette situation ne se reproduise plus », a martelé M. Kembukuswa, qui conduisait cette délégation auprès du Chef de l’Etat.

Le chef de la délégation des députés « Ne Kongo » a, en outre, soutenu avoir remis au Président Joseph Kabila, un mémorandum contenant les urgences relatives aux incidents produits dans cette province, lesquels, selon lui, ont fait 134 (cent trente-quatre) morts.

Attente du rapport d’enquête

Dans leur mémorandum, remis au Chef de l’Etat, les députés Ne Kongo ont souligné la nécessité qu’il y a à se rendre urgemment dans le Bas-Congo. Question d’identifier toutes les causes mais aussi tous les coupables afin que cette situation ne se reproduise plus. C’est ainsi que, sous la conduite de l’honorable Alphonse Kembukuswa, cette délégation quitte Kinshasa aujourd’hui pour la province du Bas-Congo.

A titre de rappel, le nombre des morts, à la suite des affrontements intervenus les mercredi 31 janvier et jeudi 1er février entre les agents de l’ordre et les adeptes de Bundu dia Kongo (Bdk) a grimpé jusqu’à 134. Or, avant l’enquête de la Monuc, les sources officielles à Kinshasa avançaient 87 morts. Et pas plus.

Dans le même registre, le Camp de la patrie, tout en étant préoccupé également par lesdits événements, n’a pas caché sa désapprobation quant à la « corruption » qui a émaillé la dernière élection dans le Bas-Congo, laquelle est à la base de la situation dramatique que l’on déplore.

Ainsi, qu’on peut bien s’interroger « Que peut-on attendre de cette enquête ? Le châtiment sans complaisance des coupables ? ». Wait and see !

Le Palmarès

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