Journée noire pour les survivants des massacres du 12 Aout 1998.

El Memeyi Murangwa 

13/08/08 kabila_et_yerodia.jpg                              Extraits de justesse des camps de concentrations de Laurent Désiré Kabila,  plus d’un millier des Tutsi Congolais se sont souvenus amèrement des massacres commis par le gouvernement Kabila dans la nuit du 12 au 13 Aout 1998 à travers le Congo (Zaïre).  Accusés à tort d’être en intelligence avec la «  rébellion » du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie), des milliers des Tutsi Congolais furent massacrés sur ordre du pouvoir dictatorial en place. 

Apres l’appel lancé par le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Abdoulaye Yerodia Ndombasi d’en finir avec les vermines Tutsi, l’armée, la police et la jeunesse Kabiliste (CPP) organisèrent à travers le pays, la chasse à l’homme. Plusieurs paisibles citoyens perdirent ainsi la vie, leurs corps furent jetés dans le fleuve Congo.

 

Le massacre le plus atroce s’opéra dans la plus grande garnison militaire de Kinshasa, capitale de la RDC.  Au camp militaire Kokolo, base de la 50 éme Brigade que commandait le General Yav Nawej,  147 survivants vivants tous présentement aux USA et au Canada assistèrent impuissants à une véritable boucherie humaine supervisée par Yav Nawej et son officier d’intelligence ( I.O. Brigade) Papy Lukebuka.    

Le lendemain 13 Aout 1998, Abdoulaye Yerodia Ndombasi, She Okitundu « Ministre des Droits Humains » vinrent se rendre compte de l’exécution macabre.  Yerodia savourant un cigare cubain se félicita de l’excellent « travail » abattu par le Général Yav.  Par manque de moyen de transport, les corps en surnombre ne pouvant atteindre le fleuve Congo furent jetés dans les fosses sceptiques derrière le bâtiment de l’Etat Major General de la 50 éme Brigade transformé en prison.  Deux fosses communes se trouvent à l’ouest du dit bâtiment.  

Vivants depuis 8 ans au Canada et aux USA, plus de 2000 survivants dénommés vulnérables par She Okitundu, ancien ministre congolais des droits humains se souviennent à ce jour de ces massacres.   

Dix ans après, l’intolérance, l’insécurité et les assassinats caractérisent le climat de ce beau pays pouvant devenir un paradis avec un bon leadership.

 

 

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