La RDC pourra faire partie des pays pauvres très endettés de la planète !

El Memeyi Murangwa

22/03/10

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Annoncé début 1970, l’objectif 1980 voulait que le Zaïre (RDC) puisse atteindre sans transition le développement économique tant attendue par la population congolaise.  Le  Marechal Mobutu, seul garant de la nation après Léopold II réussi le pari en industrialisant Kolwezi, Lubumbashi (Elisabethville) et Limeté Plusieurs industries productrices des produits à valeurs ajoutées virent le jour, faisant la fierté de ce pays aux dimensions continentales.

Le Zaïre, producteur et exportateur des différents produits agricoles et miniers eu la monnaie la plus forte du continent (1 Zaïre= 2 US Dollars)  et su remplir de surcroit à ses obligations auprès des institutions de Bretton Woods (FMI) sans connaître l’opprobre de figurer parmi les pays les plus insolvables de la planète.

Dès la chute du prix du cuivre, principal produit d’exportation du pays, le pays fit appel à Erwin Blumenthal qui assuma le poste de directeur principal de la banque centrale du Congo (ex- Banque du Zaïre) en vue d’alléger le poids de la dette extérieure sans « asphyxier » prétendaient les experts, la population congolaise.

Nombreux constatèrent que la mission et le séjour de l’expert de la banque mondiale se transforma plus en procès d’intention contre le régime Mobutu, allant même jusqu’à parrainer les thèses de ceux qui optèrent pour la non émancipation des masses rurales quand à l’exploitation du diamant artisanale et de joaillerie, produits essentiels d’exportation depuis l’état indépendant du Congo (EIC) sous Léopold II.

L’annonce de la libération de l’exploitation et du commerce du diamant par le président Mobutu sonna l’indépendance économique du Zaïre jusque là otage de British Diamond et De Beers.  La colère des milieux financiers en Occident atteint le zénith et condamna le très fidèle et ami Mobutu à la peine capitale. L’Occident inventa les massacres de Lubumbashi et accusa l’infortuné des détournements colossaux de plusieurs milliards des dollars aujourd’hui injustifiés.

Poignardé dans le dos le maréchal Mobutu quitta la capitale Kinshasa sans coffre-fort, abandonna derrière lui une population arnaquée, ne connaissant  même pas l’identité réelle du libérateur. La suite des événements ne confirme que la récupération de l’indépendance politique et économique du Congo (Zaïre) par la haute finance internationale.

Aujourd’hui la RDC dépourvu de leadership fait face à une contre performance due à la manque de production (PIB), génératrice des recettes. L’économie congolaise se porte très mal et ceci affecte lourdement le compte général du trésor au moment ou la destination finale des produits miniers de la contrebande prospère et est même auréolée de bonne gouvernance.

N’est-il pas honteux pour un riche qui s'ignore de quémander en tendant la main au nom d’une collaboration qui n’en est pas une ?

Drôle de collaboration  avec le fond monétaire international (FMI) pour chercher à accoster au port de l’initiative d’allégement de la dette en faveur des pays pauvres très endettés (I-PPTE) 

Les cinquante ans d’indépendance du pays ont seulement un sens pour l’ancienne et la nouvelle tutelle de cette terre jadis inconnue, émeraude bleu (Congo) qui n’enrichit que les dominants.

 

A dire vrai, l’arrière petit-fils de Léopold II trouvera ce 30 juin le riche Congo à la case départ.

 

© VirungaNews

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