Les réfugiés congolais du Rwanda marchent pour dénoncer l’arrestation du général Laurent NKUNDA.

Jean Musemakweli (*)

26/01/09

 

marche_au_rwanda.jpg"Libérez le général major Laurent NKUNDA MIHIGO", tel était l’un des messages principaux des refugiés congolais vivant dans les camps  des refugiés de Kibuye et de Byumba ce dimanche 25 janvier 2009.

En effet  plus de 45000 congolais se sont rassemblés dans les différents camps des refugiés congolais vivant dans les camps de  Byumba et Kibuye au Rwanda pour une marche pacifique et un message fort à l’intention du Rwanda lui demandant de libérer sans condition le général Laurent NKUNDA Mihigo.

Scandant le slogan du jour, ‘’libérer notre leader’’, ‘’nous réclamons notre chef’’,les manifestants du camp de Byumba, encadrés par la police rwandaise et par l’armée, se sont donnés rendez-vous au stade du camp des réfugiés avant de faire le tour de tout le camp  pour manifester leur mécontentement contre le gouvernement rwandais après l’arrestation du général major Laurent NKUNDA Mihigo.

refugees.jpgOn pouvait lire sur les pancartes :’’Nous dénonçons l’arrestation arbitraire du général major Laurent NKUNDA’’ ‘’ l’espoir de retour au pays s’assombrit’’, ‘’dénonçons tous les traîtres de la nation qui s’allient aux forces du mal’’. Commencée à 11h00 la marche pacifique couverte par certaines télévisions étrangères s’est terminée à 15h00 sans incident.

 

 

A Kibuye par ailleurs, la marche pacifique  commencée à 8h00 du matin a été perturbée par un policier  qui a voulu  arrêter un manifestant. De l’altercation s’en est suivi une bagarre entre les manifestants et les policiers qui ont tiré dans la foule blessant une demoiselle au  bras. D’après les premières informations, la fille se trouverait entre la vie et la mort.

 

refugies_congolais.jpgLes manifestants en colère ont tabassé le policier qui se trouverait aussi dans un état déplorable.  La colère des réfugiés s’est prolongée jusqu’au soir, quand ils ont brûlés toutes les maisons des policiers qui gardent le camp. L’armée rwandaise est intervenue pour calmer la situation et l’on signale plusieurs interpellations.

 

(*) Correspondant au Rwanda

 

 

 

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