RDC: Les extrémistes du PPRD déchantent.

El Memeyi Murangwa 

17/10/07 

 

swing_et_j.kabila.jpgPas d’assaut final, match eza te ! 

L’opération tonnerre voulue grandiose et extrêmement fatale pour mettre un terme aux fils du  pays membres du CNDP n’aura pas lieu. La communauté internationale, toujours elle vient de désamorcer la bombe « atomique » qui devait s’abattre sur le territoire de Masisi, effaçant d’un trait la présence de l’ethnie indésirable sur la carte géographique de Léopold II.  Pitié donc pour les faucons extrémistes ayant réussi en 1996 à vider le Nord Kivu de ses habitants aujourd’hui en refuge dans les pays voisins (Burundi, Rwanda et Uganda). A eux de savoir que les opérations telles que, Kimya Masisi et Bima de triste mémoire ne sont plus possible avec la présence du CNDP. 

L’ONU précise que l’aide humanitaire n’est pas exclusive. 

Résolu à mettre sous embargo une population qui pourtant nourrie le reste de la république en aliments de base (haricots, pommes de terre, petits pois, et viandes de bœuf), la MONUC sous injonction de New York vient de préciser que l’aide humanitaire est à distribuer à tous les déplacés sans exclusivité, mettant ainsi le plan machiavélique de certains députés en déroute.  Les recommandations faites en pompe par le ministre de la guerre congolais de couper l’approvisionnement à Kitchanga ne s’appliqueront donc pas.   

La population a fait un bon choix en se rendant à Kitchanga. 

Se passant des infrastructures de la MONUC et ceux des organisations non gouvernementales, la population  fuyant les milices négatives combattant sous la bannière des FARDC a préféré choisir Kitchanga en lieu et place de Goma, ville devenue dangereuse à cause des hommes en armes sans éthiques professionnelles.  Ces troupes sont accusées d’entretenir l’insécurité et compliquent d’avantage la circulation des personnes et de leurs biens.   

Le pouvoir n’arrivant pas à justifier la présence des nombreux déplacés dans le fief du CNDP, semble s’impliquer dans les raisons humanitaires pour étendre l’ultimatum lancé au CNDP et continu à trainer les pieds afin d’opter pour un dialogue, seul élément majeur capable d’engendrer une solution politique à ce conflit. 

Kinshasa tarde à faire connaître les propositions des sommités diplomatiques qui se sont ruées à Goma en date du 15 octobre 2007 pour parler avec le commandant suprême des FARDC. 

Comme pour la fameuse interview de Jackson Wilson, le rapporteur de la présidence de la république  pourra nier qu’il y a eu rencontre ! 

Le Nord-Kivu aura prouvé qu’il est réellement différent du Sud-Kivu.    

 

 

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