RDC: Point de Presse du M23

VirungaNews

8/09/13

Selon le Président du M23, le désarmement du M23 passe par le règlement de la question des FDLR, le retour et la réinstallation des refugiés congolais dans leurs milieux respectifs.

m23_bisimwa.jpgLe Président du M23 le Camarade Bertrand BISIMWA a tenu un point de presse ce dimanche 08 septembre 2013 au jardin de l ‘hôtel RUCHACHA à BUNAGANA où il a donné des précisions sur le retour du M23 sur la table des négociations à Kampala, sur le désarmement ou non des Militaires de l’ARC, armée chère du M23 et aussi sur le retrait du M23 sur Kanyarucinya. Concernant les négociations, le numéro un du M23 a présenté les membres de sa délégation qui devraient rejoindre ceux qui y sont depuis le mois de Décembre 2012 car, a précisé Bertrand BISIMWA, sa délégation n’a jamais quitté Kampala.

Cette délégation, composée de 8 personnes a quitté immédiatement ce point de presse pour prendre la route vers Kampala où un accord vas être signé dans 2 semaines selon la décision finale de la réunion des Chefs d’Etats des pays membres de la CIRGL. Le Président du M23 a également éclairci l‘opinion à travers les chevaliers de la plume sur la cessation des activités militaires du M23. Pour le Camarade Bertrand BISIMWA, cesser les activités militaires n’est pas synonyme de désarmer. C’est deux choses différentes à ne pas confondre parce que, a renchéri BISIMWA, le M23 se désarmera à deux conditions : la première est qu’il faudra que la question des FDLR soit réglée car ces derniers commettent des crimes graves, des exactions, des pillages et même des viols sur notre sol. Deuxièmement, que tous les refugiés congolais qui sont à l‘extérieur du pays retourne, soit réinstallés et jouissent de la peine sécurité en RDC. Concernant la question sur le retrait stratégique de Kanyarucinya, Bertrand BISIMWA précise que ce retrait a eu lieu pour deux objectifs qui sont : faciliter la commission d’enquête à faire son travail qui était celui de détecter l‘origine des bombes qui étaient tombées dans les villes de Goma et Gisenyi lors des récents affrontements entre les FARDC et le M23. La dite commission est même bloquée jusqu’à ce jour par le gouvernement congolais. Le deuxième objectif, selon le Président du M23 est celle de faciliter la paix. Une question posée au Chef d’Etat Major Général de l’ARC par la voix de l‘Amérique, celle de savoir si son armée va intégrer les FARDC, le Générale Sultani MAKENGA répond avec un sourire persuasif en ces termes : « J’étais au sein des FARDC, où j’occupais un poste très important et on me proposait tant d’autres plus que ça, mais j’ai fini par quitter, pourquoi y intégrer encore? Nous ne nous battons pas pour l’intégration». Le Président du M23 a conclu en confirmant que c’est pour les congolais que nous nous battons et que la seule et l ‘unique option prônée par le M23, reste et demeure : « la paix ».

Source: Presse du M23

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