Un plan pour traquer les Interahamwe arrêté par la Tripartite Plus.

J-Alain Kabongo

03/10/07

 

Les lampions se sont éteints hier sur la Tripartite plus Un qui a réuni à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, les chefs d’états-majors des armées de la RDC (le général Dieudonné Kayembe Mbandukulu), du Rwanda (James Kabarebe), de l’Ouganda (Aronda Nyakairima) et du Burundi (Gahiro Samuel). Témoins de l’événement : Babacar Gaye et Bryson Scott, respectivement commandant de la force de la Monuc et attaché de défense des USA en RDC.

Après 48 heures de discussions à huis clos dans un hôtel de la capitale cuprifère, ces autorités militaires ont décidé de renforcer leur coopération en matière de gestion des incidents au niveau des frontières. Pour y arriver, il faudra que les équipes de vérification conjointe soient de plus en plus opérationnelles.
Dans leur communiqué final, les autorités militaires ont également souhaité qu’il y ait d’autres réunions entre organismes publics de quatre Etats à l’instar de la police, l’immigration et l’administration dans l’unique but d’appuyer la Tripartite Plus Un. La prochaine réunion des chefs d’états-majors aura lieu en janvier 2008. C’est le chef d’Etat-major ougandais Aronda Nyakairima qui déterminera le jour et le lieu de la rencontre.

Un plan précis pour relancer la traque des Interhamwe

Le commandant en chef des Fardc, Dieudonné Kayembe Mbandukulu, a confié à que les Etats de la région ont renouvelé leur détermination à traquer toutes les forces négatives dans les Grands lacs africains. « Un plan précis sera bientôt mis en œuvre sur le terrain », a-t-il annoncé. Signalons que la structure, l’organisation et le fonctionnement de la cellule de planification conjointe.
Rappelons que les groupes armés étrangers et les milices locales sont très actifs dans l’Est de la RDC. Des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (Fdlr) sont installés depuis 13 ans dans cette partie du pays où ils défient les troupes loyalistes par des attaques régulières et les enlèvements des paisibles citoyens sans être trop inquiétés.

 

Le Phare

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