Des millions de fidèles célèbrent Pâques.

AFP

23/03/08

                                                                     

resurection.jpgSous la pluie au Vatican, au Saint-Sépulcre à Jérusalem ou dans une enclave chrétienne en Chine, des millions de chrétiens ont célébré Pâques dimanche, la plus importante fête du christianisme, qui commémore la résurrection du Christ.

Lors de la célébration au Vatican, Benoît XVI a appelé à des "solutions qui sauvegardent le bien et la paix" au Tibet, au Moyen-Orient et dans certaines régions d'Afrique. Le chef de l'Eglise catholique a souhaité que "la force du renouveau du mystère pascal" se manifeste "dans toutes les parties du monde".

Urbi et orbi

Devant des milliers de pèlerins réunis place Saint-Pierre sous une pluie battante, le pape a ensuite présenté ses voeux de bonnes fêtes de Pâques en 63 langues, un rituel retransmis par les télévisions de 67 pays qui devait être suivi de sa traditionnelle bénédiction "urbi et orbi" en latin (à la ville et au monde).

Auparavant, des milliers de fidèles catholiques et protestants avaient célébré avec ferveur la résurrection du Christ à Jérusalem, dans le plus haut lieu saint du christianisme, le Saint-Sépulcre, où Jésus, selon la tradition, a été crucifié, inhumé puis est ressuscité. Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah qui, à 75 ans, a atteint l'âge de la retraite fixé par le Vatican, présidait aux cérémonies pour la dernière fois.

Présent à Jérusalem, le vice-président américain Dick Cheney en a profité pour assister à une messe, célébrée par le père de l'ordre des Franciscains Peter Vasko dans la chapelle du monastère lazariste situé près du consulat des Etats-Unis.

Musulman baptisé

Lors de la veillée pascale célébrée dans la nuit de samedi à dimanche dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, Benoît XVI a baptisé sept adultes, dont une Chinoise et un journaliste italien d'origine musulmane.

Magdi Allam, éditorialiste au Corriere della Sera, qui se présentait jusqu'ici comme un musulman modéré, a motivé sa reconversion dans son journal, accusant l'islam d'être "physiologiquement violent et historiquement conflictuel".

Le vice-président de la communauté musulmane italienne a exprimé son "respect" pour la décision de Magdi Allam mais sa "perplexité" sur l'opportunité de son baptême par le pape. Yahya Pallavicini a évoqué le risque que ce geste alimente le sentiment que l'ouverture au dialogue de l'Eglise catholique s'accompagne d'un désir "de suprématie" sur les autres religions.

 

 

Agence France Presse

 

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