Egypte : Contre son gré, Hosni Moubarak dans un sarcophage pour le musée.

El Memeyi  Murangwa

11/02/11

 

place_tahrir.jpgLe coucher du Soleil sur le fleuve Nil vient d’apporter l’espoir au peuple d’Egypte qui ce soir jubile à l’annonce de la démission forcée du Rais Hosni Moubarak de la présidence de la république.

Une explosion de joie a accompagné l’événement tant attendu depuis plus de deux semaines sur la Place Tahrir.

Au pouvoir depuis bientôt 30 années, cet ancien général de l’armée de l’air égyptienne  a succédé à Anouar El Sadate après son assassinat en 1981. Dictateur ayant dirigé l’Egypte de main de fer, Hosni Moubarak n’a pu résister à la pression populaire grandissante à la Place Tahrir en plein centre du Caire.

Les supports de communication (Téléphonie cellulaire, Facebook, et twitter) auront permis de véhiculer à suffisance le message du changement qui vient de déboulonner l’un des derniers hommes forts du continent africain.

La perspicacité de Wael Ghonin, un jeune cadre de l’Entreprise Google et activiste très combatif du mouvement pour un nouveau Egypte ne manquera pas d’influencer nombreux jeunes africains qui croupissent encore sous oppressions à travers l’Afrique.

Pendant que les dirigeants des pays voisins de l’Egypte prennent peur, l’Afrique au Sud du Sahara redoute cette vague de contestation qui a déjà emporté deux  chefs d’Etats.

Comme l’a si bien dit le Président Barack Obama des Etats-Unis d’Amérique à Accra (Ghana) en juillet 2009 dès son entrée en fonction : « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a plus besoin d’Institutions fortes. »

 Rais Hosni Moubarak jadis détenteur d’un pouvoir absolu sur son peuple appartient désormais au passé.

Joint au téléphone par VirungaNews depuis la Place Tahrir, Ahmed Rafik, ne manque pas d’humour en disant que « le Sarcophage du dernier Rais sera bientôt placer dans le musée du Caire. »  

 

© VirungaNews

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