Joseph Kabila: Anéantir le CNDP quoi qu’il en coute.

El Memeyi Murangwa 

07/12/07 vote_par_ekunde.jpg

Ce langage lié de la solution finale est celui du « garant de la nation » dans un discours marquant l’an un de son investiture à la tête de la RDC, bilan marqué par des exactions, assassinats des journalistes, exterminations d’opposants politiques et tentatives de contraindre à l’exil ceux qui résistent à l’imitateur maladroit du Marechal Mobutu , véritable bâtisseur d’une nation qu’il liquide à vue d’œil.  

Quoi qu’il en coute. 

Ce mot d’ordre qui n’est pas du tout nouveau résume si bien le calvaire de la population du Kivu, victime des pillages, viols à grande échelle, extermination des personnes ne partageant pas l’idéologie génocidaire, bref l’insécurité qui sévit au Kivu ne provient que de cet ordre exécuté par les FARDC (brassées aux forces négatives) dans leurs campagne à travers tout le Kivu.  Le commandement militaire au Nord Kivu en fait déjà une pratique en exterminant les Tutsi Congolais dans le Masisi, les accusant tous d’être en intelligence avec le CNDP.

Ce nouveau génocide qui se passe devant la MONUC ne trouve malheureusement pas d’échos dans la presse internationale.  Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, risque de présenter des excuses la ou il pouvait éviter une catastrophe humaine qui commence devant  ses représentants, caractérisés par une ambigüité sans nom. 

Prendre Kitchanga. 

Les obus que lancent les FARDC de loin, souvent au hasard atteignent plus des cibles civiles que militaires.  Le nettoyage systématique de l’ethnie Tutsi dans les environs du bastion du CNDP n’est que le cout exorbitant  dont parle Joseph Kabila dans son message à la nation. Le déplacement des populations et la catastrophe humanitaire actuelle provoquée délibérément par le régime Kabila démontre la légèreté avec laquelle, les dirigeants de Kinshasa traitent les affaires de l’état.  Un dialogue pouvait bien épargner ces vies humaines que Joseph Kabila sacrifie pour stabiliser un fauteuil  chancelant à cause du marasme social dans tout le pays. 

Les Angolais misent à profit. 

Devant le refus des quelques FARDC patriotes à tuer les civils, Joseph Kabila alignent des militaires angolais sans pitié ni aucun sentiment à l’égard des congolais qu’ils tuent par vague depuis la campagne de refoulement des congolais en séjour irrégulier en Angola.  La passivité des dirigeants congolais à ce sujet démontre une complicité d’un régime décidé à aliéner la protection des nationaux pour des intérêts égoïstes. 

Les FDLR, fer de lance des FARDC. 

L’utilisation des Interahamwe rassemblés au sein des forces démocratiques pou la libération du Rwanda, en sigle FDLR  par Kinshasa n’est plus qu’un secret de polichinelle et constitue la raison majeure de l’excuse de Joseph Kabila à se rendre à Addis-Abeba  pour assister à un important sommet débattant sur la sécurité du Congo. Ces forces génocidaires, menacent de façon particulière les Tutsi Congolais qu’ils tiennent à exterminer pour parachever le génocide de 1994.  Comme au Rwanda, La mission de l’ONU vient de quitter sa position de KILORIRWE, alors que visiblement les FARDC, aux côtés desquelles se battent les génocidaires du FDLR cherchent à progresser dans cette direction. 

Le cout sera élevé mais n’exterminera pas l’élan de lutte pour la survie d’une communauté que le clan Kabila tient à exterminer, déclare le dernier communique officiel du CNDP signé  par son Chairman, le Général Laurent Nkunda Mihigo.

 

 

 

 

 

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