Le Burundi a un nouveau deuxième vice-président: Gabriel Ntisezerana.

Ses priorités sont le combat contre la corruption et la pauvreté, a-t-il déclaré.

Burundi Réalités

0ntisezeranagabriel.jpg9/02/2007

Nkurunziza vient de briser une tradition qu’il a lui même établi à savoir nommer des femmes à la deuxième vice présidence. Il y avait d’abord Alice Nzomukunda, puis Marina Barampama. Il y avait des spéculations selon lesquels Alice Nzomukunda allait retrouver son poste.

Nkurunziza a préféré y mettre un homme en la personne de Gabriel Ntisezerana qui occupait les fonctions de gouverneures de la banque centrale. Il est économiste de formation et a évolué dans le secteur bancaire avant d’être nommé aux fonctions de gouverneur de la banque centrale du Burundi.

Il est réputé proche du président Nkurunziza et est membre du CNDD-FDD, parti au pouvoir. Ces changements suivent l’expulsion de Marina Barampama comme vice présidente. Barampama était vice-présidente réputé proche de Radjabu Hussein qui vient d’être chassé de la présidence du CNDD-FDD dans ce qui est interprète comme un putsch contre Radjabu Hussein. Nkurunziza a joué un rôle clef dans l’éviction contre Radjabu en mettant à la disposition du camp anti-Radjabu les moyens et la force de l’état. Radjabu Hussein est en voie de contester cette décision puisqu’il aurait déjà sais la cour suprême à ce sujet. La plupart des membres du CNDD-FDD considère que le congrès qui a expulsé Radjabu était illégal et équivaut à un putsch. Néanmoins, il y a très peu de sympathie pour Radjabu Hussein à cause des diverses dossiers louches dans lesquels il a été impliqué depuis l’accession au pouvoir du CNDD-FDD.

On devrait assister à d’autres changements ministériels. Martin Nduwimana qui s’est activé pour soutenir Radjabu pourrait se retrouver en dehors du gouvernement ou à un autre poste. Si Nkurunziza veut maintenir la tradition d’avoir une femme au plus haut sommet de l’état, le Burundi aura une femme à la première vice-présidence.

Martin Nduwimana qui est de l’Uprona y avait été mis sous pression de la communauté internationale qui cherchait à stabiliser le gouvernement en y mettant l’Uprona qui était considéré très proche des anciens FAB au niveau de l’armée. C’était dans le but d’éviter des tensions politiques et ethniques supplémentaires.

BR Staff – Http:www.BurundiRealite.Org

 

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