Retour forcé d´au moins 42 congolais d´Angleterre prévu le 26 février prochain.

Nathalie Mbenga

02/22/07

 

La Grande Bretagne prévoit pour lundi 26 février prochain le rapatriement forcé d´au moins 42 congolais en situation irrégulière dont 19 enfants et 23 adultes. Selon l´ONG hollandaise militant pour les demandeurs d´asile au pays-pays "Docu Congo", ces personnes qui devront être refoulées sont emprisonnées et n´ont reçu qu´une information en anglais précisant la date, le jour et l´heure du retour en République Démocratique du Congo.

Il s´agira du vol OTTHxla4334 qui aura lieu à 21 heures, lundi 26 février 2007.

Selon les pronostics du NCADC (News service) on prévoit un nombre encore plus grand de Congolais qui devraient également être rapatriés de force à bord du même vol charter.
L´ONG Docu-congo estime que cette décision prise par le gouvernement britannique fait suite à une récente activité politique en RDC à savoir la présentation du gouvernement congolais conduit par le 1er ministre Gizenga au chef de l´Etat joseph Kabila.
"L’opinion se souviendra que parmi ces Congolais qui se trouvent dans les prisons britanniques non pas pour des crimes, mais pour le seul fait d’avoir tenté une meilleure vie en Angleterre, il y en a qui n’ont même plus de famille à Kinshasa. Selon nos sources il y en a qui ont quitté leur pays même il y a de nombreuses années" conclut l´ONG Docu-congo.
QUE DIT LA LOI?
En effet, c´est sur base de la déclaration universelle des droits de l´homme que la plupart des organismes de défense des droits de l´homme militent pour réclamer justice quant au mauvais traitement des demandeurs d´asile dans quelques pays européens. Pas plus tard que le 7 février dernier en Belgique, 3 associations de défense des droits de l´homme ont manifesté contre l´enfermement d´enfants en centre fermé.
Les articles 5, 9 et 13 de la déclaration universelle des droits de l´homme précisent ceci:
art. 5: Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, art. 9: Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé et art. 13, alinéa 1: Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État.

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