Pourquoi la RDC s’accroche aux FDLR.

Antoinette K. Kankindi

Navarre, 30/08/07

 

Les événements immédiats qui se déroulent dans la RDC nous forcent à prendre tout le temps de la perspective pour en comprendre la portée et, ainsi, éviter de tomber dans le gouffre futur auquel nous poussent les décisions politiques irresponsables que prennent ceux qui ont reçu le mandat de restaurer la paix et la prospérité au pays. On a vu très tôt qu'ils n'étaient en rien intéressé par ces deux objectifs, à telle enseigne que si l'on voudrait compter les œufs cassés par les sbires du « porteur des œufs », on en finirait avec tous les poulaillers industriels s'il en existait au pays de Lumumba. Depuis l'arrêt des poursuites de FARDC contre les FDLR décrétés par l'Etat major des premières, on s'attendait à ce que les dernières prennent les positions auparavant occupées par les brigades mixées, ce qu'ils ont fait avec la violence qui les caractérise. Depuis la semaine dernière on nous met au courant de leurs activités meurtrières constamment. Dans l'entre-temps, encore une fois, une réunion de la fameuse tripartite plus un s'est tenu cette semaine à Kigali. Le problème à régler ne peut pas être plus clair : les forces négatives. Les journaux congolais, obsédés par une culture xénophobe, ont cessé d'identifier ces forces, à savoir les LRA qui ont commis des atrocités en Ouganda, au Soudan (d'où ils ont été chassés et se sont installés confortablement dans la Garamba), au Congo et les chouchous de Kabila et ses parlementaires originaires du Kivu, les FDLR. Les deux forces ont passé beaucoup de temps à tisser avec le pouvoir congolais des liens   qui les protègent et leur permettent d'avilir la population congolaise et d'attaquer leurs pays respectifs en même temps. Ce problème est très clair pour tout le monde, exception faite de la RDC qui s'accroche à ces forces négatives. Continue reading

L’histoire de l’Afrique ne commence pas au moment de la colonisation.

Par Nathalie et Sophie Kourouma, filles d’Ahmadou Kourouma, écrivain ivoirien décédé le 11 décembre 2003.

20/08/07

 

africa.jpgMonsieur le Président, nous vous écrivons pour dire à nos amis, nos sœurs et frères d’Afrique que nous,Africaines de France, voulons faire entendre leurs gestes et leurs dits. Nous vous écrivons pour dire à nos amis de France de rester attentifs et fidèles à leurs idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité qui ont besoin, à nouveau, d’être affirmés.

Le 26 juillet dernier, à Dakar, vous nous avez annoncé que l’Afrique «n’est pas assez entrée dans l’histoire».

Nous voulons vous dire que nous, peuple d’Afrique, sommes des êtres humains. Nous voulons vous révéler que parce que nous sommes «assez» humains, nous sommes «assez» entrés dans l’histoire. L’histoire ne se nomme pas par sa quantité, l’histoire ne se compte pas.
L’histoire, monsieur le Président, ne se monnaye pas.
Et bien qu’elle raconte des rapports de force sociaux, politiques, culturels, l’histoire ne se comptabilise pas. Elle se dit par ceux qu’elle enfante et avec ceux à qui elle confère, de fait, le statut d’homme. Notre histoire n’existe pas seulement au regard de celle du
peuple français et de son seul jugement. Notre histoire ne se dit pas seulement avec ce que la France nous a apporté ou enlevé.
Nous voulons vous dire notre histoire d’homme, de soumissions et de libérations.

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Le siège de l’UPRONA sous contrôle policier à Bujumbura

Panapress

28/08/07

 

Le siège central du parti de l’Unité pour le progrès national (UPRONA, ex-parti unique burundais) a été placé mardi sous haute surveillance policière pour empêcher des ailes rivales d’en venir aux mains, a-t-on constaté sur place.

La récente exclusion des rangs du parti de l’actuel vice- président de la République, Martin Nduwimana, est à l’origine des tensions partisanes qui s’observent ces derniers jours au siège central de l’UPRONA.

La direction de l’UPRONA reproche au vice-président de ne pas défendre correctement les intérêts du parti au gouvernement.

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Rwanda angry with DRC over rebels.

The Monitor

28/08/07

 

dr_charles_murigande.jpgThe Democratic Republic of Congo should explain why it stopped military action against Rwandan rebels hiding in the country, Rwandan Foreign Affairs Minister Dr Charles Murigande said yesterday.

"More pressure is needed to flush out FRDL and ex-FAR insurgents that are undermining peace and security not only in Rwanda but also the Great Lakes Region," he said.

Murigande was opening a two day meeting of Chiefs of Defence Forces and Chiefs of General Staff of the four-member countries under the tripartite plus commission framework, in Kigali. The countries are Rwanda, Uganda, Burundi and DR Congo.

Dr Murigande said his government considers the Rwandan militia hiding in the vast state as destructive forces.

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Masisi: des combats signalés dans les secteurs de Rubaya-Bihambwe.

Radio Okapi

28/08/07

 

north_kivu.pngDes éléments de la brigade mixée Charly s’affrontent entre eux depuis ce mardi matin, à une cinquantaine de kilomètres de Goma, en territoire de Masisi, sur l’axe Rubaya-Bihambwe, selon un député, élu d’une circonscription de cette jurisdiction, rapporte radiookapi.net

Les affrontements opposeraient des unités composés d’éléments pro-Nkunda aux éléments FARDC de la même brigade commandée par le colonel Yav, affirme la source. Ils auraient éclaté vers 4h locales, à mi-chemin, entre Sake et Masisi-centre. La même source précise que l’unité loyaliste a été délogée de Rubaya par plusieurs éléments pro-Nkunda venus de Mushaki, Karuba et Ngungu, des localités voisines du même territoire de Masisi.

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Des violents affrontements se déroulent actuellement à Mushaki.

Kivupeace

28/08/07

 


Des violents affrontements se déroulent en ce moment dans la localité  de Mushaki, à environs 40Km au
sud de la ville de Goma. Ils opposent deux bataillons de la brigade charly appuyés par les éléments
FDLR/Mai-Mai venu de plusieurs localités au-delà de Masisi à leurs collègues positionnés dans la localité
de Mushake.

Tout a commencé hier vers de 13h00, lorsque deux bataillons de la même  brigade venus de MASISI et
commandés par le major SHIKO, sont arrivés à  MUSHAKI et exigé leurs collègues d’abandonner leurs
positions. Devant  la résistance de ceux-ci, le Major SHIKO ordonnera à ses troupes  d’ouvrir le feu pour
les y contraindre, il s’en est alors suivi des échanges des tirs nourris à l’arme légère puis suivront des détonations de l’artillerie lourde qui d’ailleurs se poursuivaient encore en ce moment où  nous mettons en ligne cette dépêche.
Les témoignages recueillis indiquent que des renforts FARDC venus de  Goma, SAKE et MINOVA (au Sud
Kivu) se dirigeraient en ce moment vers le  théâtre des événements pour prêter mains forte aux troupes
venues de  Masisi.

 

 

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RDC: Mutinerie au sein des brigades FARDC à Mushaki !

El Memeyi Murangwa 

27/08/07 

 

russ_feingold.jpgSilence de marbre à Kinshasa, au moment ou la Brigade Echo des FARDC se permet de lancer une attaque contre les positions d’une brigade mixée des même FARDC, brigades qualifiées d’être proche du CNDP dans la localité de Mushaki, située dans le territoire de Masisi. 

Le poste de Mushaki est célèbre pour son marché de cheptel et constitue un lieu très fréquenté par les éleveurs du gros bétail.  Ce point de vente inonde les grandes villes du Kivu en viande de bœuf, mais aussi approvisionne Kinshasa, la capitale de la RDC. 

Depuis ce matin, Mushaki s’est réveillé sous des tirs nourris en provenance de la brigade écho que commande un certain Commandant Yav.  Tout laisse croire que la dernière visite du nouveau chef d’Etat Major des FARDC au Nord Kivu, plus précisément dans les localités tenues par les FDLR, aura était la préparation d’un assaut voulu final sur les positions des brigades mixées.  Depuis la mesure interdisant les brigades mixées de continuer à mener les opérations militaires contre les FDLR, le pouvoir en place approvisionne ces forces négatives en armes et la presse Kinoise prête ses colonnes et salue même l’occupation des villages entiers dans le territoire de Rutshuru par ces forces génocidaires.

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Kongolo : 14 morts dans le crash d’un avion.

Radio Okapi

27/08/07

 

fula_fula_aerien.jpgL’Antonov appartient à la compagnie privée AGFRETCO basée à Goma. Il s’est écrasé dimanche vers 16h à Kongolo, à 350 kilomètres à l’ouest de Kalemie. Les motifs du crash restent encore inconnus, rapporte radiookapi.net

Parmi les 14 morts, 4 membres d'équipage et 2 rescapés. Selon le service de Régie des Voies Aériennes, rapporte l’Administrateur du Territoire, l’avion qui partait de Kongolo à Goma a effectué un décollage normal. Quelques minutes après, l’appareil a connu des ennuis techniques et a tenté en vain de revenir sur la piste. Il a échoué son atterrissage et a fini sa course à 3 kilomètres, non loin de la piste, indique la même source.

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Lubumbashi : Kisimba Ngoie destitué de la présidence de l’Unafec.

Radio Okapi

27/08/07

 

kisimba_ngoy.jpgC'était à l’issue d’un congrès extraordinaire de 2 jours convoqué par Gabriel Kyungu Wa Kumwanza. Ce dernier a été élu, par acclamation, nouveau président national de l'Union des Nationalistes et Fédéralistes du Congo, rapporte radiookapi.net

La commission chargée d’organiser l’élection du président du parti n’avait reçu jusqu’à dimanche qu’une seule candidature à ce poste. Selon le secrétaire général adjoint de l’Unafec, Sapu Kapumba Mubiem, il s’agissait de la candidature de Gabriel Kyungu Wa Kumanza. L’élection s’est donc faite par acclamation.

Le congrès s’est prononcé pour l’exclusion de Kisimba Ngoie du parti. Selon une résolution, cet ancien président national a déshonoré le parti en présentant un membre fictif de l’Unafec au poste de ministre national du commerce extérieur. Le congrès de Lubumbashi a décidé le transfert du siège national du parti de Kinshasa vers Lubumbashi.

Le secrétaire général de l’Unafec Katanga, Bamoina Baynamboka, indique que son parti politique n’exigera pas la déchéance de Kisimba Ngoie de son mandat de député national. Cette suspension intervient après près de 6 mois de controverse au sein de ce parti.

 

Radio Okapi

RDC: Cas inédit dans toute l’histoire de l’humanité.

Dr François Tshipamba Mpuila

26/08/07

 

bourbonesclavepirate.jpgComment voulez-vous que nous, les Congolais, nous ne soyons pas considérés et traités comme des sous-hommes et comme des esclaves et que nous ne soyons pas méprisés partout aujourd’hui dans le monde, y compris par nos voisins (Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie, Zambie, Angola, Congo-Brazzaville, Centra-afrique, Soudan) ?Nulle part dans le monde, dans n’importe quel pays qui se dit indépendant et souverain, avec un Président qui se dit le Garant de la Nation, avec un Premier ministre qui crie sur le Toit du Monde qu’il est lumumbiste et un nationaliste, avec un gouvernement et un sénat composé de fils du pays, on ne peut jamais tolérer que :

         Les milices armées étrangères (FDLR) restent une seule seconde sur le Territoire National, donnent des interviews aux journalistes, se livrent impunément aux viols, aux violences sexuelles, aux tortures, aux massacres de nos compatriotes, au pillage des richesses nationales, capturent nos compatriotes et les soumettent aux travaux forcés…. !


         Que les pans entiers du Territoire National soient occupés par les civils et les militaires des pays voisins, administrés et gérés par eux avec l’autorisation et la complicité des gouvernants du pays occupé….. !


         Que les responsables politiques et militaires de Goma, Bukavu, Uvira, Rutshuru, Butembo, Maniema….(Est de notre Pays) travaillent sur notre Territoire National pendant la journée et aillent passer la nuit chez-eux au Rwanda pour revenir le lendemain…….. !


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