Daily Archives: July 11, 2007

Bukavu : grève à l’Ofida, les agents réclament 3 mois de prime.

Radio Okapi

11/07/07

 

Ils réclament aussi le payement du bonus et l'amélioration de leur condition de travail. La grève a commencé à Bukavu ce mercredi matin alors qu’elle cessait justement à Goma, rapporte radiookapi.net

Dans les bureaux de l’Ofida Sud-Kivu, les couloirs sont presque déserts. Les rares personnes visibles sont des opérateurs économiques. Ils sont venus s’enquérir sur les causes et la durée de cette grève.

Au poste frontalier, les conséquences sont déjà palpables. Tel à la frontière Ruzizi 2 avec le Rwanda. Une vingtaine de gros camions chargés de marchandises en provenance de Tanzanie via le Rwanda y sont en stationnement. Ils ne peuvent pas franchir la frontière. Aucun agent de l’Ofida n’est là pour légaliser leurs papiers.

Un déclarant en douane se dit inquiet du sort des camionneurs. « Les chauffeurs seront pénalisés. Déjà, s’ils parviennent à passer 7 jours ici, leurs visas vont expirer. Le fait qu’ils restent ici, je crois que cela aura un effet sur la DGM ».

Ils sont près de 300, ces employés de l’Ofida, qui manifestent leur mécontentement à travers le mouvement ce grève. Les quelques agents arrivés ce mercredi matin au bureau ont préféré rester dans la cour. La plupart sont des membres de la délégation syndicale de l’Ofida. Ils sont là pour faire respecter le mot d’ordre de la grève.

La délégation syndicale de l’Ofida Sud-Kivu déclare que les agents poursuivront la grève. Et ce, jusqu’à l’obtention d’une promesse ferme de la part de l’employeur.

Entre temps, à Goma, plus au nord, les agents de l’Ofida ont repris le travail ce mercredi matin. Ils avaient observé une grève toute la journée de mardi. D’après le Directeur provincial de l’Ofida, la prime du mois d’avril a été payée et les démarches sont en cours pour payer celle du mois de Mai. De cette façon, la direction pourra répondre aux réclamations essentielles des agents.

Radio Okapi

RDC: incursion des éléments armés burundais dans la plaine de Ruzizi.

Xinhuanet

11/07/2007

 

KINSHASA — Les autorités administratives du territoire de Uvira (Sud-Kivu) et la 109éme brigade des forces armées congolaises ont annoncé mardi l'incursion des éléments armés burundais de FNL (Front de Libération Nationale) dans le territoire de la République démocratique du Congo (RDC).

Ces combattants burundais ont pénétré dans la plaine de Ruzizi, dans la province du Sud-Kivu (est), apparemment pour sauver deux de leurs copins capturés samedi dernier par l'armée congolaise dans la forêt de Mukoko.

Cette incursion a fait fuir les habitants de la localité avoisinante de la forêt Nduda.

Les responsables de la 109éme brigade ont rassuré que toutes les dispositions sécuritaires avaient été prises pour empêcher toute nouvelle attaque dans la plaine de Ruzizi.

Xinhuanet

Goma : visite des partis politiques au Rwanda.

Radio Okapi

11/07/07

 

Les partis politiques ont commencé une série des rencontres avec différentes couches socio-politiques du nord Kivu et des pays voisins, a constaté radiookapi.net

Le week end dernier, ils sont allés rendre visite aux réfugiés congolais vivant au Rwanda. Selon Rubes- Mikindo, président fédéral de l’UDPS, qui a conduit la délégation au Rwanda, ces rencontres ont pour but d’impliquer tout le monde dans la recherche de la paix et de la sécurité au Nord Kivu.

Mercredi, ils ont rencontré le président de l’assemblée provinciale pour lui faire part de la situation préoccupante de l’insécurité dans la province.

 

Radio Okapi

Rutshuru : les riverains privés de droits de terre dans le parc.

Radio Okapi

11/07/07

 

Les paysans riverains du domaine de chasse de Rutshuru, plus précisément ceux du groupement de Bukoma, accusent les gestionnaires de cette partie du Parc National des Virunga. Selon eux, ces responsables continuent à les priver de leurs droits de terre alors que la nouvelle saison culturale approche, rapporte radiookapi.net

Pour les responsables du Sap (Syndicat d’Alliance Paysanne de Rutshuru), cette situation persiste depuis la création de ce domaine de chasse en 1974. La population du groupement de Bukoma est condamnée à une vie de mendicité et de famine. Elle est privée des terres de leurs ancêtres incorporées dans le domaine de chasse.
Selon la même source, même les promesses de la direction provinciale de l'ICCN/Nord-Kivu de 1994, n’ont jamais été concrétisées par les gestionnaires du parc. Ces promesses visaient la création d'une zone tampon. Les paysans pourraient, dans le cadre de la conservation communautaire, y implanter leurs champs de cultures et calmer ainsi le conflit. En début de cette saison culturale, les habitants de Bukoma menacent de retourner de force sur leurs terres dans le parc. Le porte-parole du syndicat, Paluku Muvuya, Arnold denonce : « Depuis 1974 nous avons été chassés de nos terres et nous sommes contraints de travailler dans les champs d’autrui pendant que nous avons nos terres à nous. Maintenant nous devons retourner de force dans nos champs car nous ne devons pas continuer à vivre comme des esclaves. Il y avait une convention de créer une zone tampon pour séparer les champs de paysans et les zones protégées, ce qui n’a jamais était fait. Et c’est là la source de conflit ».

Pour le conservateur en chef, Nestor Baguru-Bumwe, chef du domaine de chasse de l’ICCN à Rutshuru, le SAP ne veut pas s’associer aux autres associations locales. Celles-ci ont eu la charge de délimiter la zone tampon et d'attribuer des portions de terre à leurs membres pour y implanter leurs champs : « le domaine de chasse est régi par une loi qu’on ne peut pas violer n’importe comment. La zone tampon a été créée pour les associations qui vivent aux alentours du parc. Mais on ne peut pas accorder aux particuliers, c’est impossible, vu toute la population de Rutshuru. C’est pour cela que nous avons demandé aux gens de se regrouper en association, maintenant le Sap, s’est retiré de cette communauté pour continuer à se plaindre », a-il répondu.

 

Radio Okapi

Explusion des Congolais, l’Angola s’explique.

Radio Okapi

11/07/07

 

Le sujet a été au centre d'une rencontre mardi matin à Kinshasa entre l'ambassadeur de l’Angola et 3 ministres du gouvernement congolais. L'ambassadeur Joao Baptista Mawete est allé expliquer les raisons des dernières expulsions. Selon lui, les raisons sont plusieurs, notamment l'organisation prochaine des élections en Angola, rapporte radiookapi.net

L’ambassadeur angolais affirme qu’il y a 3 ans, son pays avait parlé de ce projet avec le gouvernement congolais : « il y a plus de 3 ans de ça, nous avions eu ici à Kinshasa, une grande délégation angolaise qui a eu des discussions profondes avec la partie congolaise pour essayer de créer des conditions afin de recevoir ces citoyens. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est l’application de toutes ces mesures qui ont été prises. En Angola, il y a des milliers des congolais. Ceux qui sont concernés, c’est surtout ceux qui se trouvent dans les zones d’exploitations diamantaires et illégalement », a-il répondu.

Le ministre congolais de l'intérieur, Denis Kalume, s'exprimant au nom du gouvernement, annonce une mission dans les zones ou arrivent les expulsés. Il lance également un appel à la partie angolaise pour que cette expulsion se fasse dans la dignité: « Le gouvernement angolais avait prévenu qu’il allait entreprendre une série d’actions pour récupérer l’ensemble des terrains qui étaient occupés par Savimbi et qui étaient exploités anarchiquement par des clandestins. Il faut que le congolais soit traité avec dignité. Même s’il est expulsable, il faut quand même qu’on le traite avec dignité et qu’à l’échelon des contacts diplomatiques, qu’on soit suffisamment prévenu à temps pour que nous prenions les dispositions pour les accueillir», a-t-il déclaré.

 

Radio Okapi